Son nom cité dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale dans le cadre des « Panama Papers », Diagna Ndiaye apporte sa part de vérité.
En clair, celui qui est présenté par une certaine presse comme le complice de l’actrice Isabelle Adjani (sous le coup d’une enquête) dément avoir été « entendu comme témoin simple ou témoin assisté ».
Ainsi, précise-t-il dans le texte ci-dessous que nous reprenons in extenso : « Ce prêt de 2 millions…est donc parfaitement connu du fisc qui en détient un exemplaire dans ses fichiers ».
Ce siècle, le nôtre est parfois implacable. Il incarne souvent les traits d’un fatum infernal et injuste. Existe-t-il une médecine efficace pour se prémunir contre les lignes de forces d’une information de masse avide de sensationnalisme, avec ses excès, ses contrefaçons, ses approximations, ses fausses évidences, bref ses « fake news ». Il n’est bien entendu, jamais gratifiant d’être l’objet d’une allégation ou d’une imputation d’un fait inexact et totalement infondé. Il n’y a pas longtemps, on s’en souvient, j’avais été donné pour quasiment mort à la suite d’un banal accident de la circulation avec une luxation comme il en arrive aux basketteurs. Cette fois-ci tout s’apparente à la trame d’un roman avec ses épisodes à suspense. Mon nom a été malicieusement amalgamé à blanchiment, « Panama Papers » mot à résonnance suspecte qui n’a jamais fait partie de mon champ lexical, et j’apprenais plus tard que ça se « corsait » pour moi. Je veux, cela dit, jouer à dessein, sur l’ambivalence du propos en confirmant ma passion pour la Corse.
Je tiens impérativement, par obligation à faire le clair sur cette non affaire de prêt consenti ou non, à mon amie Isabelle Adjani, non pas à l’égard de mes proches qui me connaissent et qui n’ont pas besoin d’être rassurés, mais vis-à-vis de l’opinion qui elle doit savoir à quoi s’en tenir : je n’ai jamais été convoqué ni entendu comme témoin simple ou témoin assisté par aucun organisme français de contrôle fiscal ou financier. Cela ne risque pas d’arriver pour longtemps, et dans la plénitude du terme.
L’excellent journaliste de l’Express Laurent Léger, survivant de la tuerie de Charlie Hebdo dont il était chroniqueur, auteur de d’origine, ne laisse place à aucune ambiguïté. Ce prêt de 2 millions d’euros a été enregistré par le prêteur au service des impôts des particuliers non-résidents le 1er mars 2013 sous le bordereau 2013/60. « Ce prêt est donc parfaitement connu du fisc qui en détient un exemplaire dans ses fichiers ».
Par Mamadou Diagna Ndiaye
La Rédaction