Les cadres de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) a appris l’entrée en vigueur de l’arrêté conjoint (n°9450 du 24 avril 2020) du Ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries et du Ministère du Commerce rendant obligatoire l’obtention de la certification NS-Qualité Sénégal, comme un préalable à toute confection de masques.
Dictature…
L’ancien premier ministre, Abdoul Mbaye et Cie avertissent contre la dictature de normes de toutes sortes, élaborées en Occident, appliquées sans discernement et ne constituant souvent qu’une pâle recopie ne tenant guère compte d’une stratégie endogène d’appropriation et d’adaptation.
Interdiction…
Pour Abdoul Mbaye, partir du principe de l’interdiction au détriment du renforcement et l’accompagnement de nos artisans (cordonniers, tailleurs, bijoutiers et autres), revient à tuer dans l’œuf l’internalisation et l’affirmation des potentiels endogènes, le droit à l’erreur et l’expérimentation qui sont des occasions d’apprendre et des leviers d’impulsion endogènes et indépendantes.
Conditions…
Selon l’ACT, le parti ne plaide pas pour la facilité, l’abstention à gérer les risques liés à des produits et à des services qui ne remplissent pas les conditions de sécurité et de qualité. Suffit-il que cela soit intégré dans des stratégies et politiques explicites ! Mais elle s’insurge contre toutes ces entraves qui ont pour effet d’enliser les Sénégalais et les Africains dans la dépendance et dans la possible croyance que c’est impossible.
Faible gouvernance…
« Une faible gouvernance de proximité des leaders politiques envers les nationaux et les citoyens n’a ainsi pour effet que d’enrichir l’expertise extérieure au détriment de l’intelligence et de l’expertise sénégalaise et africaine, au détriment des entrepreneurs et des créateurs de richesses, des artisans et autres inventeurs », rapporte un communiqué du parti.
Exigence…
L’ACT exige du Président de la République et du Gouvernement de mener le lobbying qu’il faut pour libérer les gens du complexe de la dépendance des normes auxquels ils n’ont pas été forcément associés et qui n’ont pour effet de ralentir leurs progrès. Elle invite aussi les pays africains à s’engager fortement dans la création d’agences normatives africaines endogènes, mais fortes et décomplexées.