« J’ai décidé de me rendre à son mausolée 11 fois, et de le chanter 03 fois, avant le 24 février 2019 in shaa Allah » Shasty
Aboul Abbas à Fez, son illustre grand-père à Médine, je prends à témoin mon amour pour eux, pour te dire à quel point je vis, au plus profond de mes artères, ce qu’éternel, tu demeures à leurs nobles côtés.
Je poursuis les ondes sacrales au cœur du monde oral, je me concentre sur une étape de la vie, dans son herméneutique, dont tu es le seul à avoir accès. Ton mausolée garde l’odeur de ton parfum, cet échantillon qui provient des rives de l’homme qui t’a inspiré comment le chanter, comme jamais, il ne l’a insufflé à un de ses illustres disciples. Il est cette bonne nouvelle aux sublimes verdures et aux infinies soudures. Le Hedjaz se souvient de son altruisme sans mesure.
J’ai puisé dans le savoir hérité des savants pour déguster les saveurs de tes pôles, j’ai engrangé une autre connaissance qui provient de la quintessence de ta pensée, céleste et fluide en d’autres espaces. Me voici courbé à t’écouter, contemplant ton indexe toucher finement une lumière à haute tension, ils m’ont dit qu’elle s’appelle Nourou Al ‘Alami (la lumière du monde) ici, et là-bas, Keunzil A’zam (le trésor des trésors)
J’ai découvert ce que je cherchais en allant retrouver la source d’abreuvage que tu demeures, ce que je suis en pliant mes larmes, mes joues désertes, irriguées par ma sueur, ma nuque reçoit ces fines gouttes de salive qui proviennent au-dessous de ma langue, du haut de son balcon, résonne le mystère de ta venue au monde. J’ai décidé de vivre sans peine ni haine, dans la grâce, dans l’exaltation, dans la mansuétude, dans l’endurance et dans le pardon, ses hautes qualités qui sommeillent en ta chair, chères à Ta-Ha (psl)
Ni la tempête de Diofior, ni les vents de sable de Foundiougne, ni les tornades de Mbam à Fayaako, ne peuvent déplacer cette foi si puissante qui prit son envol à Kossy et qui nourrit tes artères
Ni les déserts du Trarza, ni les savanes du Sahara, ni même la forêt dense de la Taîga ne peuvent être comparés à la densité de ton savoir et à la richesse de leurs racines
En réalité, tu es ce lac apaisé aux bras d’or, cette mer exaltée aux sublimes trésors et ce recueil scientifique aux sains essors
J’ai décidé de te chanter, en toute liberté, hébergé dans le tourbillon du savoir fécond puisé d’Al Mustatraf. Oui! Que sais-je. Non! Que dis-je. Sinon que ferai-je? Si je ne t’avais pas rencontré, une certaine aube à Médine, Ya-Sin Ahmad (psl) en est le témoin. Je m’évanouis sur ton divan, cherchant le savant et contemplant le grade qu’ils t’ont fait porter. J’ai compris le verset du pouvoir, j’ai aussi compris qu’il te parlait et te faisait porter tous ses mystères, je plonge en ces temps de verdict !
Tu es la voie du silence, tu es la voix du salut. Laquelle donc des deux voies est celle qui mène à la foi en Dieu? Tu es le canal par lequel sont drainées ces voies, ni obscures ni étroites. Tu es ce sublime architecte qui façonne les contenus du corps, de la pensée et de l’homme tout court. Vaste paysage aux éthérés feuillages.
Tu as su universaliser ta noble mission, dans tes pérégrinations aux allures mystiques, ta science infuse fut diffusée aux âmes, comme un parfum, extrait de la sueur de ton bien-aimé, aux consciences comme une liqueur qui enivre tout aspirant, et à la nature, comme une mousse qu’on ne peut dégivrer même au contact d’une canicule.
Tu as initié le Baptême de l’homme le plus illustre de l’histoire de l’humanité, qui ne peut être comparé à aucune autre créature, fusse-t-elle élevée aux cimes de l’honneur, car l’honneur est son disciple, il est lui-même l’échelle qui mène à ces cimes et le mécanisme qui élève vers Dieu. En vérité, Mame Baye est silencieusement éteint en lui (psl).
Il est l’intelligence pure, la conscience des choisis et la science par laquelle l’univers s’intègre et se désintègre.
Tu as ses yeux blancs aux signaux si noirs, tu as hérité de sa sublime beauté, de son teint basané, de la douceur de ses paumes, fils de soie doux, de ses fossettes et de sa barbe coiffée au-delà du Lotus des Confins. Tu as hérité de ses nobles qualités, de sa démarche physique et stratégique. Et Tu as enfin, hérité de tout son génie.
Médina Baye est connectée à Medinatoul Mounawara, bénie par la Kaaba et couvée par les anges en action de grâce permanente à Bayt Al Ma’Mour.
À toi, sublime œuvre de Dieu, de Kossy à Kotakinabalu, tes panégyriques sont étalés tout le long des rives scellées depuis Kawthar
Sheikh Alassane Sène