« 🇸🇳🇸🇳🇸🇳J’adresse d’abord, toutes mes félicitations à l’équipe nationale du Sénégal de football, qui a réussi à nous offrir ce beau trophée »
Caire 86 de Jules François BOCANDÉ, de Thierno YOUM, Corée-Japon 2002 à l’époque de El Hadji Ousseynou DIOUF, de l’actuel sélectionneur des lions Aliou CISSÉ, Caire 2019, finale du Sénégal perdue face à l’Algérie, auront marqué l’histoire footballistique du pays, malgré le rêve de tout un peuple, qui y est brisé. Ce sacre glorieux en 2021, après tant d’échecs, pansera, ainsi des cœurs assoiffés à l’époque, peindra les souvenirs d’anciens pensionnaires de cette équipe nationale du Sénégal.
Ce trophée, du point de vue sportif, est plus qu’une fierté, et d’ailleurs, c’est un plus value sur la cohésion sociale, sur l’économie, sur le tourisme et surtout sur la politique. En effet, le Sénégal, pays, dont la politique est prise d’assaut du fait de la configuration dont elle fait montre, est un terrain, où « l’adversité », « le mépris », « les insultes », « la diabolisation », « les égos surdimensionnés » prennent toujours place et persiste. Aujourd’hui, ce champs politique, est devenu plus que jamais épineux, même si parfois, l’idée de réconciliation sonne dans l’esprit de certains leaders.
Cependant, cette adversité, est irrésistible face au sport, source de liesse, d’ailleurs partout dans le monde. En effet, ce trophée que Sadio MANÉ et ses coéquipiers ont ramené au Sénégal, après tant d’années d’attente, montre à quel point est importante l’union des mains pour un salut commun et dans la classe politique, cela devrait être une source de motivation pour faire taire les querelles.
En 2020, après l’apparition du premier cas de covid-19 au Sénégal, le président Macky SALL, a fait appel à tous les leaders politiques de tout bord, pour mettre le point sur l’essentiel de la lutte contre cette maladie, chose qui a valu un succès, d’autant plus que ces derniers ont tous porté le combat du fait de leur « PATRIOTISME ». Et encore, cette rencontre au palais entre l’opposition et le président SALL, pour l’accueil des lions, après leur sacre au Cameroun, n’aura été qu’un message fort de la liesse à l’endroit de l’adversité politique qui parfois, anéantit la force de la cohésion sociale.
Ainsi, les défis auxquels font face le Sénégal, aujourd’hui, auraient demandé plus de solidarité et de maturité de nos leaders politiques, dont le peuple envoie un clin d’œil dans ce contexte de joie sportive. Il est à souligner par ailleurs, davantage que le sport est une source d’épanouissement d’un peuple et peut déjouer toutes tentatives visant à diviser pour instaurer un climat instable dans ce pays qui est le nôtre.
SI en effet, la politique est comprise dans sa propre définition : L’ART DE GÉRER LA CITÉ, l’adversité ne devrait pas pousser à la haine, les autorités étant appelées à militer ensemble pour un SÉNÉGAL PROSPÈRE, cette joie collective étant un message très très FORT. Il revient également, de mieux faire asseoir notre SPORT pour renforcer davantage tous les secteurs d’activités qui promeuvent le développement du Sénégal.
Assane SARR, Journaliste – Écrivain, Auteur de « PRÉMICES » paru en 2020 aux éditions Artige, Co-auteur de « DE CRIS ET D’ENCRE » paru en 2018 aux éditions Maître du Jeu, Auteur de « EXALTATIONS » à paraître dans les prochains jours.