L’HEURE DE L’ACTION
Les derniers évènements regrettables qui ont secoué notre pays, ont fait l’objet de débats et d’analyses de toutes sortes. Nous prions pour le repos éternel des disparus et présentons les condoléances aux familles.
S’il y’a un point où tout le monde semble d’accord c’est sur l’urgence de la prise en charge de la lancinante question de l’employabilité des jeunes.
A notre avis, l’heure n’est plus à situer les responsabilités ou autres considérations, elle doit être plutôt A L’ACTION.
L’ACTION EST LA CLE FONDAMENTALE DE LA REUSSITE.
Le chef de l’état a décliné sa vision par la création de multitudes d’institutions devant prendre en charge cette question.
Force est de reconnaitre que ces Institutions tardent encore à prouver leur efficacité, leur efficience et leurs qualités de services rendus.
Au Sénégal plus de 90% des travailleurs sont dans l’informel, nous avons seulement 500 000 salariés.
La moitié de nos recettes internes soient 900 Milliards reviennent à seulement 1% de nos concitoyens comme salaires.
Ces chiffres prouvent nettement que les efforts et les ACTIONS doivent être concentrés sur le secteur informel et promouvoir l’Entreprenariat.
La grande masse essentiellement composée de jeunes et de femmes est donc hors du circuit formel avec ses difficultés d’accès aux financements, et aux services sociaux basiques.
L’Heure est à l’auto emploi et l’entreprenariat doit être le fer de lance pour gagner le pari de l’Employabilité des Jeunes.
Aux Jeunes, c’est vrai que notre système éducatif n’a pas globalement pris en charge cette question de l’auto Emploi pour vous en faire une compétence. Du coup la culture d’Entreprise n’est pas ancrée dans les habitudes.
Aussi l’école est restée dans la validation du quotient Intellectuel négligeant le quotient social, le Quotient Emotionnel et aussi le Quotient d’Adversité (Persévérance). Evidemment c‘est le tout qui donne suffisamment d’atouts pour relever le défi de la création d’entreprise qui apporte de la valeur.
Pour faire face au chômage chronique des jeunes depuis les Présidents Senghor Diouf et WADE ; le Président Macky SALL dans sa volonté permanente d’accompagner les jeunes a renforcé les institutions trouvées sur place, en plus il a créé le FONGIP , la DER ,3Fpt et la BNDE pour mieux répondre aux besoins de financement.
A cela s’ajoutent entre autres la création de zones Economiques industrielles à l’image de Diamniadio avec aujourd’hui des industries de pointe. Initiative à multiplier
Malgré tous ces efforts du chef de l’Etat et de son gouvernement, nous constatons que le pari est encore loin d’être gagné.
Une décentralisation accrue et totale des financements destinés à cette grande masse de l’informel s’impose dés lors.
Pour Exemple, nous affirmons ici que la Délégation pour L’Emploi Rapide (la DER) doit être un Espace Populaire de financement en masse de nano crédits.
Son siège doit être dans un quartier populaire auprès des couches profondes des populations. Non la DER ne devrait surtout pas s’imaginer en Banque traditionnelle. Nous n’attendons pas de la DER des chiffres, des montants, nous attendons des centaines de milliers de jeunes et femmes partis de petits financements et être pourvoyeurs à leurs tours d’emplois.
De même que le ministère de l’emploi, nous attendons la formation technique des jeunes. Lesquelles formations doivent répondre aux besoins des entreprises et aux défis de l’heure. A côte de la formation , la motivation des jeunes doit faire l’objet d’une attention particulière axée sur le Développement Personnel.
Dans les villages, les quartiers, les marchés, les loumas, les rues, partout la DER doit être à l’image de Orange Money à la disposition quotidienne des jeunes et femmes pour des financement instantanés.
L’identification des bénéficiaires et la digitalisation de ses processus doivent être au rang des priorités. Avec un système centralisé et interopérable avec les autres plateformes de paiement de sorte à permettre à tout bénéficiaire qu’il soit de Kaolack ou toute autre localité du Sénégal de pouvoir faire ses opérations 24/24.
En plus avec le taux de plus de 120% de pénétration du téléphone et l’occupation systématique des réseaux sociaux par les jeunes. Il est impératifs de donner la possibilité des enrôlements et demande de financement via réseaux sociaux ( Watsapp , Facebook , Instagram etc…)
Se faisant, une femme par exemple ayant juste un besoin de 20 000 FCFA pour investir en une journée sur un carton de poissons, Qu’elle revend dans la journée et récupérer sa marge, ceci devrait être une possibilité offerte par la DER.
L’idée est de donner à tout le monde la chance et l’encadrement nécessaire pour entreprendre.
En plus il est urgent d’accentuer et d’encourager le regroupement en GIE par secteur d’activité pour leur formalisation, la formulation de leur business, leur formation et leur financement. Pour ces Groupements l’état se doit d’accorder la priorité dans les marchés publiques relevant de leurs secteurs d’activité.
Naturellement les autres secteurs, l’agricultures : Encadrer l’agriculture traditionnelle et la moderniser, accompagner considérablement l’agriculture industrielle et ainsi exploiter le 20% de terre arables.
Oui « L’autosuffisance Alimentaire est la base fondamentale pour la survie d’une NATION, d’un ETAT qui veut se faire respecter »
L’Elevage qui occupe presque 500 000 ménages au Sénégal doit les permettre de bien vivre de leur activité., Rien que les besoins en moutons pour la Tabaski qui dépassent les 800 000 têtes doivent suffisamment nous motiver à encourager le secteur par des investissements ciblés en fonction des zones. Les métiers annexes se développerons ainsi que La production laitière et son industrialisation.
La pêche qui occupe plus de 700 000 personnes au Sénégal qui ont besoins d’équipements adéquats et de débouchés à l’international.
Le tourisme aussi fortement touché par la crise sanitaire devra faire l’objet de mobilisation de financement des jeunes pour la création de centaines de milliers d’emploi.
Pour ces différents secteurs, la foire digitale sera la bienvenue, qui sera une plateforme qui permettra à tous les producteurs de tous les secteurs d’exposer leurs produits et avoir des opportunités de commercialisation au Sénégal et à l’International
L’Employabilité des jeunes a toujours été problématique et le Covid 19 est venu sonner définitivement la fin de la récréation. Un seul issu s’impose à tous, la mobilisation et passer à l’action. D’importantes décisions sont prises par le Président Macky SALL pour accompagner la dynamique déjà enclenché depuis 2012.
Si nous arrivons à poser des actes concrets de ce qui précède, En ce moment il sera de la Responsabilité de tout jeune d’éclore son propre talent.
Le COVID 19 est venu tout bousculer, seulement toutes les grandes puissances ce sont développées après des crises profondes : La Chine, le Japon, les USA etc …Ici à côté de nous le Rwanda a eu sa déclic après sa grave guerre interne.
C’est dans les difficultés qu’on reconnait les Grands HOMMES, c’est aussi après les crises qu’on reconnait les Grandes NATIONS.
Aux jeunes Africains et en particuliers Sénégalais, l’heure est à la prise de conscience. Le Covid 19 a fini de démontrer que toutes les économies sont vulnérables à la crise.
A mes frères et sœurs jeunes Africains, Jeunes du Sénégal, ce pays nous appartient, et il appartiendra à nos enfants. C’est à nous de le développer, c’est à nous de montrer à la face du monde que des Sadio Mané existent dans tous les secteurs de notre pays. En courage, en talent, en abnégation, en détermination et aussi en amour pour sa patrie.
Surement l’heure a sonné, comme un seul HOMME, main dans la main, et en route vers l’Emergence.
C’est à nous de relever les défis, nous en avons les moyens et le talent nécessaire.
De notre détermination et notre engagement dépendront notre autosuffisance Alimentaire, notre industrialisation, notre développement économique.
Il appartient à chaque jeune de se regarder dans le miroir et de s’engager à créer sa propre réalité.
Aucun Jeune ne doit plus se permettre d’accepter d’être victime de son environnement mais plutôt d’être Créateur de son environnement. D’avoir un impact réel sur son entourage.
Ah oui, pour rappel « Je ne suis pas ce que j’observe ; je suis juste l’observateur de ce que j’observe » Je dois encore une fois créer ma propre réalité…
C’est à moi jeune d’écrire une nouvelle histoire de moi-même, qui fait de moi le héros principal…
En sommes chacun, l’état, les jeunes, tous, chacun en ce qui le concerne doit sortir de sa zone de confort et changer de paradigmes.
« Pour Changer, il faut Changer d’Energie » …
Vive le SENEGAL