Dakarmidi – Après son limogeage du Direction des moyens généraux (Dage) suite à son intervention sur les ondes de la Rfm, relativement à l’affaire du Capitaine Mamadou Diéye, Abdoulaye Ndour, sort une déclaration pour éclairer la lanterne.
« Le 13 mai, à la faveur d’une interview clôturant un évènement culturel à Fatick, j’ai émis un propos et un jugement au sujet de la liberté d’expression dans l’Administration; particulièrement pour les corporations régies par des statuts spéciaux. Je regrette que mon propos, en cette circonstance, ait suscité l’émoi pour certains, et pour d’autres, provoqué une ire. Ma volonté et mon intention étaient autres que de secouer un dogme encore vivace dans notre Etat et notre administration; je me dois d’admettre ainsi que ni le moment, ni le lieu, n’étaient point appropriés pour un sujet aussi sensible à plusieurs égards.
Il s’y ajoute, que le parcours de fonctionnaire chevronné (SAGE, DAGE dans plusieurs Ministères), qui est le mien, façonné aux principes républicains rigoureux, et d’homme politique averti (parlementaire, responsable politique) auraient dû me ramener à beaucoup plus de circonspection sur un tel sujet; sans compter mes postures toutes aussi sensibles de membre du cabinet du chef suprême des Forces Armées et celle de Directeur des Moyens Généraux (DMG) de la Présidence de la République qui, naturellement, m’interdisent, évocation et développement sur une thématique qui ne devraient point être la mienne. Une erreur de communication ? Certainement!! Une faute administrative ? Indubitablement; pour qui sait ce que vaut l’obligation de réserve dans notre administration; toujours cadrée dans ses repères fondamentaux.
Aux corporations et cadres d’activités affectés par mon propos, qu’ils trouvent ici mes profonds regrets. Qu’ils soient également convaincus que la perte du mot juste, tue souvent une intention, aussi sincère et généreuse soit elle. Mes convictions d’un Sénégal émergent restent vivaces. Ma foi en la vision du Président Macky SALL demeure incorruptible. Mes énergies politiques et administratives restent encore au service de la République ».
La rédaction