Le Manifeste, publié par L’AS et Sud Quotidien, déplore le recul démocratique, la mystique du 3e mandat et notre avenir politique qui est dans les abîmes depuis 2012.
Les signataires appellent les intellectuels, tous les citoyens lucides à opposer une résistance à l’arbitraire.
«C’est le combat pour la vraie liberté individuelle, pour la dignité. Si des Bokassa et des Idi Amin Dada ont pu exister en Afrique, c’est parce que des intellectuels et des cadres africains ont abdiqué leur responsabilité, ont préféré ronger des os, au lieu de s’occuper de l’essentiel, c’est-à-dire la sauvegarde des droits imprescriptibles du citoyen, pensant que cela présentait moins de risques», lit-on dans le mémorandum