Dakarmidi – Les avocats de Khalifa Sall se sont plaints à la Cour suprême. Dénonçant une violation des droits de la défense et de la dignité de l’avocat, ils ont mis le Doyen des juges et son greffier au banc des accusés.
Alors que le procès de leur client s’ouvre ce jeudi 14 décembre 2017, les avocats de khalifa sall ont enclenché une procédure devant la plus haute juridiction. Il s’agit de Moustapha Ndoye, Borso Pouye, Francois Sarr, Demba Ciré Bathily, Ciré Clédor Ly, Mohamed Seydou Diagne, Issa Diop , Cheikh Khoureychi Ba, Ndeye Fatou Touré… Qui ont saisi décembre courant la Cour Suprême, pour violation des droits de la défense et de la dignité de l’avocat.
Le journal l’Observateur nous rapporte que les avocats chargés de la défense de Khalifa Sall, disent avoir saisi qui de droit pour dénoncer « des faits graves de violation des droits de la défense et de la dignité de l’avocat, commis par le Doyen des juges d’instruction près du tribunal de grande instance hors classe de Dakar ». Pour justifier leur acte, les robes noires déclarent : « dans le cadre de l’instruction pendante devant lui, nous avons pour le compte de notre client, déposé, le 05 avril 2017, une demande d’expertise tendant à obtenir la réalisation d’actes d’instructions complémentaires nécessaires à la pleine manifestation de la vérité. Cette demande revêtait une importance particulière pour la défense, car le magistrat est susceptible d’apporter au dossier des éléments de preuve à décharge ».
Mais curieusement, elle a été « ignoré par le magistrat instructeur », dénoncent les avocats de Khalifa Sall. Non sans ajouter que Les services du Doyen des juges Samba Fall sont aussi incriminés : « Son greffier nous a opposé un refus de recevoir la lettre au motif que le cabinet d’instruction est dessaisi », Par conséquent , selon le journal, le magistrat instructeur a, de façon délibérée gravement violé les droits de la défense, mais encore ses services qui n’ont pas pu agir sans ses instructions, ont opposé aux avocats que nous sommes, un refus de recevoir nos correspondances », s’indignent–ils.
La Rédaction