«Johnny Hallyday est parti. J’écris ces mots sans y croire. Et pourtant c’est bien cela. Mon homme n’est plus. Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité», écrit-elle dans un communiqué.
«Jusqu’au dernier instant, il a tenu tête à cette maladie qui le rongeait depuis des mois, nous donnant à tous des leçons de vie extraordinaires. Le coeur battant si fort dans un corps de rocker qui aura vécu toute une vie sans concession pour son public, pour ceux qui l’adulent et ceux qui l’aiment», poursuit-elle à propos de son mari, Jean-Philippe Smet dans le civil.
Il n’y avait plus trop d’espoir, ces derniers jours, après son hospitalisation pour détresse respiratoire il y a un mois. Après six jours passés dans une clinique parisienne, Johnny Hallyday avait décidé de rentrer à son domicile de Marnes-la-Coquette, à l’ouest de Paris, et depuis Laeticia n’avait plus communiqué via les réseaux sociaux.
Un mauvais signe, alors que c’est elle qui s’est régulièrement employée à donner des nouvelles rassurantes du chanteur, depuis qu’il avait annoncé début mars être traité contre la maladie. Un cancer dont il savait déjà qu’il était métastasé.
Détecté dans les poumons de la star en novembre 2016, ce cancer aura terrassé en un an celui que tous ses fans croyaient invincibles.
En 57 ans de carrière, celui qui restera à jamais «l’idole des jeunes» pour des millions de fans français a vendu plus de 100 millions de disques et traversé les époques: celles des débuts du rock’n’roll, des yé-yés, puis de la variété des années 80, avant de revenir ces dernières années aux sources du blues et du rock.
Ses succès sont innombrables, «Le Pénitencier», «Noir c’est noir», «Retiens la nuit», «Que je t’aime», «Gabrielle», «La musique que j’aime», «Ma gueule», «Quelque chose de Tennessee», «Allumer le feu», «Marie»…
La rédaction / JM