Ça ne reflète pas vraiment à de la décrispation, loin d’utiliser ce mot tiré au hasard dans le dictionnaire, qui semble être léger pour décrire la relation que Wade et Macky sont en train de tisser en douce, du « je t’aime, moi non plus ».
Des sources concordantes montrent que Macky Sall a desserré l’étau et Wade à son tour, en avait vraiment besoin, car ses rangs s’effritaient, le peuple des années 90 qui le suivait aveuglément n’est pas le même que celui des années 2017, qui manipule la transhumance comme le dollar l’est à « New York Stock Exchange ». Et ces retrouvailles étaient le souhait de beaucoup de sénégalais, celles de voir le père (Wade) retrouver son fils (Macky) sous une nouvelle formule cependant, car le fils a grandi, même ses « enfants » ne sont plus des enfants et Wade a aussi vieilli, même ses autres « enfants » ont subitement vieilli, tous lassés d’un combat qui n’aboutit que par des dispersions, avec des lacrymogènes, des arrestations, des matraques et autres formes de dissuasion. Pendant plus de 05 ans, le Pds aura essuyé des emprisonnements, des convocations, des interdictions de sortie du territoire, des comptes bloqués, des persécutions, des calomnies, etc. Et aujourd’hui loin de ces périodes de tension, le tombeur du Pape du Sopi les invite à la table du dialogue. Comment ce dernier pouvait-il ne pas accepter cela, après l’usure et les effritements? Faudrait le lui reconnaître, Macky Sall est sorti vainqueur de ce bras de fer, il s’est imposé comme maître du jeu, et imposera comme menu sur la table des négociations, sa candidature pour un second mandat, autour d’une large coalition qu’il concoctera. Pendant ce temps, Khalifa Sall est pressenti au couloir de la mort tel que bâtie par le « Macky », mais le dernier mot revient-il à ses bourreaux ou au peuple seul souverain? Ce dernier a toujours l’ultime décision entre ses mains, il revêtira alors en mars 2019 son manteau de décideur pour dire qui de ses hommes sera à la commande. Wait and see ……
La rédaction