Dakarmidi – » Dimanche prochain, je serai privé de mon droit de vote. Mais en vous, j’accomplirai mon vote et je partagerai avec vous la satisfaction d’avoir exercé mon droit chaque fois que vous mettrez votre bulletin dans l’urne « . Ce sont les mots de Dakar, Khalifa Sall dans une lettre adressée aux Sénégalais.
Dans son adresse, il appelle » à voter massivement pour » Manko Taxawu Senegaal » pour exprimer la volonté de changer le cours de notre destin commun et de reconstruire ensemble notre pays sur de nouvelles bases fondées sur la dignité, la liberté, la solidarité et la justice sociale « .
» La fraude est le seul moyen sur lequel il (probablement Macky Sall) compte pour gagner ces élections législatives dont l’organisation chaotique est à l’image de la gestion de notre pays depuis 2012 le pouvoir qu’ il s’évertue à brouiller les pistes et à multiplier les pièges pour démobiliser et décourager les électeurs » Khalifa Sall invite ainsi ses partisans » à un surcroît de détermination pour retirer (leurs) cartes et pour l’obliger à organiser des élections libres et transparentes « .
» Il pensait me condamner au silence. J’ai refusé de vivre sans liberté de parole, jubile Khalifa Sall. Il voulait m’obliger à me battre les mains attachées dans le dos. J’ai trouvé, grâce à votre soutien, l’énergie pour défaire les liens et pour triompher de sa déloyauté. Il a tout tenté pour m’empêcher de faire campagne. Je participe malgré tout à des meetings à Tambacounda, à Kolda, à Saint-Louis, à Kaolack, à Louga,… Je sillonne en caravane les rues de Thiès, de Tivaouane, de Mbacké, de Ziguinchor, de Bakel… Je fais des visites de proximité aux Parcelles Assainies, à Grand-Yoff, à la Médina, à la Sicap, à Pikine, à Guédiawaye, à Rufisque… « , écrit le colistier de Malick Gackou.
Poursuivant sa lettre, la tête de liste de » Manko Taxawu Senegaal » dira » Je suis partout avec vous. Partout, j’entends le même cri de détresse dont l’écho se répand dans nos villes et dans nos villages. J’entends le désarroi des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, qui ont le sentiment d’avoir été abusés. (…) Je vois aussi dans vos regards qui se croisent et dans vos mains qui se nouent, que malgré la déception et la colère, notre peuple n’est pas résigné et n’accepte pas que le seul chemin qui lui soit proposé soit de poursuivre cette folle course vers le désastre « .
La rédaction