Dakarmidi – Depuis sa sortie du gouvernement de Mahammad Boun Abdallah Dionne, suite à des problèmes liés à la signature d’accords avec la société Total, concernant l’exploitation du pétrole au Sénégal, Thierno Alassane Sall s’est voulu discret dans ses sorties par rapport à sa position dans le parti présidentiel. Mais a-t-il enfin au bon moment décidé de claquer la porte de l’Apr et de mener lui meme sa carrière politique avec des hommes qui, dit-il, croient fortement à la démocratie. En conférence de presse ce mercredi à Thiès, l’ancien ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, a officiellement annoncé sa démission du parti de Macky Sall dont il décrié la gestion interne et le manque de démocratie.
Ci-dessous, Dakarmidi vous propose la déclaration officielle de Thierno Alassane Sall
Il est loisible à quiconque de constater que ce parti n’est plus une alliance de femmes et d’hommes d’égale dignité mais la proprieté d’un seul homme qui décide de tout et ne supporte la moindre critique.
Cette alliance n’est plus fidèle aux idéaux qui fondent la république et inspirent la démocratie.
Les exemples font légion mais il suffit pour s’en convaincre d’observer la campagne électorale en cours qui donne à voir :
– combien la conscience des électeurs est prise pour une marchandise,
– le débauchage inique de candidats inscrits sur des listes concurrentes
– le processus électoral chahuté, l’improvisation semblant être seule aux commandes.
Les acquis démocratiques les plus fondamentaux sont remis en cause.
Face à de tels périls, la fidélité à nos valeurs de dignité, d’abnégation et de d’honnêteté commande une position claire et sans équivoque contre cette entreprise d’affaiblissement de notre démocratie et de nos institutions.
C’est sur le socle de ces valeurs que j’entends ensemble avec des compatriotes fidèles aux mêmes idéaux poursuivre mon combat politique dans un cadre d’action approprié.
Les initiateurs de ce nouveau cadre d’action vous donnent rendez vous dans quelques semaines pour en dire plus.
La rédaction