Dakarmidi – Cette semaine, l’annonce de l’ouverture prochaine du stade Ngalandou DIOUF aux prochaines compétitions intersaisons communément appelées championnat Navetane a valu au collectif de nombreuses interpellations venant la plus part des sportifs du département mais également des populations de Rufisque en général. Ceux-là qui avaient décidé de faire de nos modestes personnes des mandataires légitimes en perspective du noble combat pour la réhabilitation du stade Ngalandou DIOUF, un combat pour la redynamisation du sport dans le département de Rufisque.
C’est donc ainsi que la confusion s’est très vite rependue, notamment suite à la convocation d’une assemblée en date du 23/07/17 par les dirigeants du mouvement Navetane, assemblée à l’issus de laquelle devait se faire le tirage des poules au niveau des différentes zones que comporte la ville de Rufisque. Nous nous abstiendrons de porter un jugement sur les motivations de la démarche choisie par ces derniers, par contre le collectif se réserve le droit de lever tout équivoque.
En effet le collectif, très attaché à sa posture de synergie dans un combat que nous pensons jusqu’à preuve du contraire être le combat de toute une communauté, désireuse d’exprimer un engagement résolu pour la réhabilitation durable du sport Rufisquois , n’a jamais voulu se prononcer sur la base de simples suspicions.
Aujourd’hui que la volonté affichée par l’instance dirigeante du mouvement Navetane dirigée par Mr Amadou Kane pdt de l’ONCAV est très claire, le collectif des Rufisquois pour la réhabilitation du stade Ngalandou Diouf se veut pour autant très clair et très ferme, le stade Ngalandou DIOUF ne peut à l’heure actuelle abriter une quelconque manifestation sportive, du moment que la réception technique des ouvrages (air de jeux, tribune couverte, tribune découverte et mur de clôture) n’a pas encore été prononcée. Certes la pose de la pelouse est presque effective, mais beaucoup reste à faire, la charpente de la tribune couverte est en cours de réalisation, la grille de clôture de l’air de jeux n’est pas encore finalisée, la remise en service des projecteurs n’est pas encore faite, s’y ajoute les tas de pierres qui jonchent l’enceinte du stade.
Par ailleurs le combat du collectif est loin d’être terminé, un stade c’est un ensemble d’infrastructures sportives pouvant permettre la promotion de toutes sortes de disciplines codifiées mais également un ensemble de commodités. Nous invitons à cet effet tous les sportifs à s’affranchir de cette vision très réductrice selon laquelle un stade c’est tout simplement une pelouse et à venir se joindre à nos efforts pour parvenir à décrocher la pose d’une piste d’athlétisme comme promis par le ministre à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux du stade. Nous restons convaincus que l’heure n’est pas à la dispersion et nous avons intérêt à mutualiser nos énergies dans le but de reproduire la même intelligence collective qui nous a valu un succès jusque-là reconnu de tous.
Notre force, c’est vous ! La population au travers d’une détermination sans faille, vient de nous dicter la conduite à tenir, Soyez rassurés que le Collectif des Rufisquois pour la réhabilitation du stade Ngalandou DIOUF portera dignement cette volonté solennelle des Rufisquois de voir les travaux se tenir correctement et que le tout soit sanctionné d’une réception technique valable de l’ouvrage .
En fin, le récent drame du stade Demba Diop doit nous amener à reconsidérer nos rapports avec la rigueur et le sens de la responsabilité dans le cadre de la gestion des infrastructures publics.
Notre véritable challenge, nous Rufisquois sera l’entretien de ce stade et d’aucuns prédisent déjà notre échec, donc prenons la peine d’y aller sereinement et surtout de sensibiliser d’avantage toutes les parties prenantes à la culture du sport.
Le combat reste le même, celui des Rufisquois !