Quelques-uns des points que je soulève sur Aljazeera dans le débat sur le G5 que je viens d’avoir dans le programme Inside Story avec Marie Roger Biloa, Directrice du magazine Africa International (et mon ancienne collègue à Jeune Afrique) et Tiebile Drame, ancien Ministre Affaires Etrangères du Mali.
Voici ce que je dis.
1- En créant, sous son autorité, le G5 (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina), la France fait encore un contrôle sur un autre domaine de souveraineté de ses anciennes colonies francophones…Apres la monnaie, La Défense, et, en profondeur, des hommes liges, couleur tropicale, sont plantés dans les palais nationaux, pour veiller sur ses intérêts économiques. Recolonisation, en chantant, mine de rien !
2-Les Nations-unies, pourtant chargées selon leur Charte de régler les questions de paix et sécurité, d’en imposer même des solutions en vertu de son Chapitre 7, commencent à africaniser les interventions militaires. Cela sous la pression de l’Administration Trump. Avec l’émergence d’un Directoire émergent que Macron tente de mettre en place. Pourquoi invite-t-il la Chancelière Merkel, le 13 Juillet, et Trump, à la fête nationale francaise du 14 Juillet ? Un nouveau partage de l’Afrique en cours…
3-Pourquoi l’Union africaine et la Cedeao sont-elles marginalisées dans ce processus du G5?
4-Comment se fait-il que l’Arabie Saoudite, si prompte à requérir le soutien des pays Africains quand elle a des difficultés géopolitiques, ne délie pas sa bourse pour aider les pays Africains quand ils vivent des moments difficiles?
5-Tant que les pays Africains seront mal-gouvernes, corrompus, espaces de pauvreté et d’injustice, non-démocratiques, ils n’échapperont pas aux tourments qui les agitent…et, donc, pas au terrorisme.
CQFD.