Dakarmidi – La Fondation de l’académie de médecine (fam) et l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) en partenariat avec Sanofi et l’Oréal ont tenu hier jeudi 18 mai, leur premier forum de santé publique pour l’Afrique de l’Ouest. Une occasion pour les dermatologues de revenir sur les méfaits de la dépigmentation.
L ‘association des dermatologues du Sénégal sonne encore une fois l’alerte sur les risques liés à la dépigmentation. En quoi consiste cette pratique ? le principe est d’utiliser des produits blanchissants pour changer la couleur naturelle de la peau. Le plus souvent surtout en Afrique se sont des produits destinés à un usage médical et dont l’incorporation est interdite dans les produits cosmétiques.
Le thème retenu pour cette première édition était :« dermatoses pigmentaires sur peau noire, avancées scientifiques », résume l’essentiel des problèmes que les produits ont sur la peau.
Le Dr Ibrahima Ndiaye mentionne les infections de la peau, les acnés sévères, les vergetures larges et inesthétiques, l’amincissement de la peau, les problèmes de cicatrisations, un vieillissement prématuré de la peau, des troubles pigmentaires…. Pour ne citer que ça.
Au Sénégal, malgré une forte sensibilisation, le fléau est en plein expansion, pour ne pas dire évolution. Le docteur ajoute que : « la dépigmentation utilise deux produits essentiels, les corticoïdes et l’hydroquinone » qui sont très nocifs pour la peau. Et l’utilisation à long terme peut entraîner, le diabète, l’hypertension artériel et peut même perturber les règles chez la femme, engendrer des complications rénales ou neurologiques et quelques cas de cancer de la peau.
Il termine par inviter le ministre a plus de réglementation concernant la vente libre des corticoïdes et du clobéthasone sur le marché.
La Rédaction