Dakarmidi – Le Président Macky Sall, dans son discours à la nation sénégalaise hier lundi 3 avril, à l’occasion du 57éme fête de l’indépendance du Sénégal, a prôné la bonne gouvernance et rappelé que le développement passe par la » bonne gestion des affaires publiques « . Ces mots sont une référence directe, sans le nommer à Khalifa Sall. Le maire de Dakar, est inculpé pour détournements de deniers publics, faux, usage de faux…et incarcéré depuis le 7 mars. Il est soupçonné d’avoir utilisé un (1) milliard 800 millions de francs CFA, sans justification. On a appris dans la soirée que l’instruction de ce dossier sensible était close.
Dans ce sensible dossier de Khalifa Sall, le doyen des juges n’a pas chômé comme on le voit avec d’autres dossiers. En moins d’un mois, il a bouclé ses investigations. » Une justice express « , dénonce l’un des avocats de Khalifa Sall. » Une justice qui n’a qu’un seul but : casser, stopper la carrière d’un probable candidat à la présidentielle de 2019 « , ajoute-t-il. C’est l’argument du clan du maire depuis le début. Car ce dossier a beau être volumineux, les pièces nombreuses, une journée d’audition de Khalifa Sall et une demi-journée de confrontation notamment avec le directeur administratif et financier, auront suffi pour boucler cette affaire. Le juge a donc terminé son instruction et rejeté aussi ce lundi la demande de mise en liberté provisoire du maire et des co-inculpés.
Désormais, la défense du maire a trois jours pour faire des observations. Le procureur aura ensuite quinze jours pour prendre ses réquisitions. Ensuite, deux options : le ministère public pourra prononcer un non-lieu ou renvoyer Khalifa Sall devant un tribunal pour qu’il y soit jugé, livre la RFI.
La Rédaction