Cela fait plusieurs années maintenant quand je rencontrais Coumba Diakhaté Mar à Walfadjri. Elle évoluait au desk des sports et était bien appréciée pour son talent naissant. Sa silhouette mince et son sourire scotché au coin des lèvres, étaient les signes distinctifs d’une coureuse de fond. Mais pas sur les pistes d’athlétisme au sens générique du terme. Mais sur les lieux où l’on observe, où l’on note les performances des champions, leurs désillusions mais aussi leurs rêves d’avenir. Elle arpentait tous les chemins qui mènent vers les stades, les fédérations et tous lieux où l’on parle de sport, glanant par-ci par-là, des informations utiles pour ses auditeurs.
Je l’encourageais à persévérer dans ce métier où généralement, à l’époque, on ne comptait que des hommes. Son allant et son alacrité, sa candeur lucide, sa détermination et sa curiosité, l’ont beaucoup aidée à faire des avancées significatives dans ce métier de reporter sportif. De fil en aiguilles, elle s’affirma dans le métier sachant qu’entre la presse et le sport, il ne peut y avoir qu’un mariage d’amour et de raison pour emprunter la judicieuse expression de Edouard Seidler. Auréolée de tant de succès et d’expérience, elle migra à la RTS où elle abat un travail de qualité. Sa jovialité coiffée par une exemplarité comportementale digne de ce nom, en fait une collaboratrice chevronnée qui ne transige en aucun moment , sur les règles d’éthique et déontologique de son métier. Professionnellement, elle ne fait pas nature morte dans le landerneau des hommes qui exercent le même métier qu’elle.
Déwénety chère Coumba et plein succès dans votre exaltante aventure.
Doyen Majib Sène