Ce lundi sera officiellement lancé «Sénégal 2050», le nouveau référentiel des politiques publiques. Mais, avant son entrée en vigueur, le chef de l’Etat a tenu un langage de vérité à ses ministres.
Lors d’une séance de partage avec son gouvernement, vendredi, le chef de l’Etat a, cependant, averti les ministres. «Nous devons être irréprochables. Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple sera désenchanté et on ne pourra plus le mobiliser», leur a-t-il dit.
Sur la bonne gouvernance, le président Diomaye a, là aussi, été très clair. Le gouvernement ne fera jamais acte de solidarité en direction d’un ministre qui aura posé des actes de prévarication. «Un gouvernement doit être solidaire dans la vérité. Si l’un d’entre nous, en toute responsabilité et en toute connaissance de cause, décide de transgresser, il ne peut entrainer personne dans une solidarité gouvernementale. Ce n’est pas notre rôle. Ce sont des choix qui devront être assumés par leurs auteurs», souligne-t-il.
Il a donc appelé les ministres à ne pas perpétuer dans leur gestion, les actes répréhensibles posés par les anciens régimes. Il les exhorte à travailler à empêcher «que ce même schéma ne puisse se reproduire», les appelant à surtout défendre le nouveau référentiel et à vulgariser ses actions.
«Nous entrons dans une nouvelle ère où l’intelligence économique, la veille stratégique, le suivi évaluation systématique de nos actions, la digitalisation intégrale de nos procédures, la qualité de la dépense publique, la préservation du bien public, la transparence, la reddition des comptes et la culture du résultat, seront les principes directeurs du travail gouvernemental et du fonctionnement des administrations publiques et parapubliques», dit-il.
iGFM