M. le Président de la République
M. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
Son Excellence,
Restez dans le Conseil de la magistrature avec un œil juste, qui contrôle le bon fonctionnement et la transparence dans la justice.
Des magistrats nommés ne peuvent pas être au-dessus d’un Président de la République.
Je suis d’avis qu’il faut des institutions fortes pour une stabilité de la démocratie, qui vous tiennent à cœur, et du développement d’un Etat.
La force inouïe de nos sentiments est négociable et discutable et parfois pleine d’interprétations.
Le pouvoir du Président de la République est fort mais ne doit pas nous animer jusqu’à devenir la République des JUGES.
La volonté populaire en choisissant leurs dirigeants, ne doit pas être sacrifiée au profit des magistrats inconnus au yeux de l’opinion nationale.
L’injustice dans la JUSTICE est due aux abus du pouvoir, faisant plaisir à l’exécutif pour des promotions et des pots de vins.
Le Chef Suprême de la Nation doit être le garant, le superviseur et le fil conducteur d’un bon Etat de droits.
Réformer la JUSTICE n’est pas avoir des beaux textes mais surtout des hommes de valeurs dignes et intègres…
La clameur publique ne peut être une décision judiciaire.
Abdou Khadre DIOKHANE