A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme, « le 8 Mars », la présidente nationale de la Fédération des femmes rurales du Sénégal, Adja Ndiouck Mbaye qui animait un panel organisé par la Direction régionale du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, a soutenu que l’autonomisation de la femme ne peut être une réalité si les femmes continuent à être dans l’extrême pauvreté et sans moyens d’accompagnement à travers leurs initiatives locales.
« L’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Vous n’êtes pas sans savoir que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles ou dans d’autres domaines mais malheureusement jusqu’à présent aucune solution n’est apportée par nos autorités administratives », a indiqué Madame Ndiouck Mbaye.
« Au Sénégal de nombreux engagements internationaux appuient l’autonomisation économique des femmes, mais jusque que là les femmes continuent de vivre dans l’intense pauvreté. Alors ce phénomène poussent certaines filles de pratiquer l’exode rural pour soutenir leurs parents et malheureusement souvent on note des cas de grossesses non désirées », martèle madame Mbaye.
Autres difficultés que rencontrent les femmes rurales, souligne-t-elle, c’est l’accès aux actifs économiques tels que les terres et les financements. Ces femmes ont tous les problèmes d’avoir des intrants de qualité, a-t-elle dénoncé.
Face à cette à toutes ces problématiques, la présidente nationale de la Fédération des femmes rurales du Sénégal d’inviter l’État du Sénégal à mettre en place des politiques économiques et sociales inclusives de lutte contre la pauvreté afin que l’autonomisation tant chantée soit une réalité.
Mame Aïcha Diallo, correspondante à Kaolack