Le mouvement Dolèle transport mène des campagnes de visite de proximité et de sensibilisation dans les espaces où occupent les acteurs du transport à travers la commune de Kaolack. L’objectif est d’étudier les problèmes dont les chauffeurs et transporteurs font face quotidiennement et de tenter d’y remédier.
« Le mouvement Dolèle transport est un mouvement qui vise à moderniser le secteur du transport mais également améliorer les conditions de vie et de travail des transporteurs de sa manière générale en se basant sur la formation des acteurs à travers d’ un programme annuel de renforcement de capacités, le renouvellement du parc automobile qui est aujourd’hui en état de vétusté très avancé. Nous devons aussi revoir l’état des routes auxquelles nous exigeons du gouvernement de mettre un programme de l’élargissement des routes principales pour amoindrir le taux des accidents qui continuent chaque année à enregistrer des pertes de vie humaine », a expliqué Ibou Niang le premier vice président national et coordonnateur régional de Kaolack à l’occasion lors d’une visite auprès de ses collègues chauffeurs, ce vendredi.
M. Ibou Niang a aussi révélé la non accessibilité des financements par les chauffeurs, la réglementation des aires de stationnement dans les agglomérations, la mise en place de guichets uniques dans les régions pour faciliter aux transporteurs de l’octroie des documents tels que la licence et les mutations pour les véhicules de transport, la multiplication des centres de contrôle technique au niveau de toute les contrées du Sénégal, entre autres.
« Le mouvement Dolèle transport exige l’assainissement du secteur du transport, c’est pourquoi nous dénonçons le système de transport irrégulier sur toutes sa diversité (les clandos, les applications en ligne entre autres maux qui handicapent le secteur du transport. Au- delà de tout ça, il faut noter les conditions de travail des chauffeurs, ces derniers qui n’ont pas de contrats de travail pour être dans de meilleurs conditions. Les transporteurs sont souvent privés de leurs droits garantis par le Code du travail. Pour y remédier le mouvement propose des solutions suivantes : l’embauchement avec contrat pour les chauffeurs, la mise en place d’une convention collective pour renforcer le droit des travailleurs, lutter contre la tracasserie routière… », a t-il ajouté.
Pour mener à bien son combat, le mouvement Dolèle transport souhaite présenter aux prochaines élections municipales et législatives afin d’être représenté au niveau de l’hémicycle. Selon son vice-président national, les organisations syndicales ont tout fait pour pousser le pouvoir en place à trouver des solutions aux problèmes que les transporteurs font face mais malheureusement elles n’ont pas eu gain de cause.
Mame Aïcha Diallo, correspondante à Kaolack