Le Sénégal ne cessera jamais de nous surprendre en raison de la précieuse qualité de ses ressources humaines grâce aux compétences desquelles, il construit tranquillement mais méthodiquement son avenir. La plupart de ces ressources humaines à l’image de Mamadou Ba, président de la fédération sénégalaise de tir et chasse, mènent une vie anonyme, ne se souciant que de l’avenir de leur pays d’appartenance. En choisissant de présider aux destinées de la fédération sénégalaise de tir et chasse, Mamadou Ba a choisi la précision du manieur des armes et l’humilité du chasseur devant ses exploits. Ces activités qui se nourrissent des vertus du sport, dénotent une certaine noblesse ancrée dans les traditions gréco-latines, telles que révélées par les manuels d’histoire. Vice-président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais, vice président de la Confédération Africaine de Tir et Chasse, et représentant permanent de la Fédération Internationale de Tir auprès des fédérations africaines, il se positionne comme un sportif accompli en assumant pleinement ses responsabilités dans les secteurs d’activité que voilà.
En plus d’être un acteur économique de grande envergure, il participe considérablement à la croissance de l’économie nationale à travers la société armurerie Cherraut, dont il est le Président Directeur Général. En dépit de son charisme que lui envient bon nombre de ses compatriotes, il mène une vie bien loin des tintamarres et autres bruits discordants par son éducation faite d’humilité et de discernement. C’est dans ce créneau que l’homme de bien trouve ses vertus et les fructifie à travers le temps et l’espace.
Savoir où poser ses pieds, apprendre à toujours marcher sur le droit chemin et ne s’investir que dans les causes qui élèvent l’homme au dessus de son animalité, tels sont les repères qui illuminent le chemin des hommes qui font la fierté de leur peuple. En sa qualité de ardo, il entretient une complicité intelligente avec la nature, en particulier avec ses vaches dont il comprend les moindres humeurs et comment les apaiser. Ainsi, il est à la tête de l’Association Nationale des Producteur de Lait, cette denrée si prisée par les sénégalais. Grâce à son intelligence en mouvement, à son sens de la méthode et de l’organisation, il conduit toutes ces affaires avec autant de succès et de réussite. Mamadou Ba, vu sous tous ces angles, peut être offert en exemple à la jeunesse de ce pays qui chemine, avec optimisme, à l’image du prophète Moïse, vers les terres promises de l’émergence.
Un pays dont les ressortissants ravalent le travail au second plan de leurs préoccupations, risquent de végéter dans d’énormes difficultés d’ordre existentiel. Des compatriotes comme Mamadou Ba montrent l’exemple dans le domaine précis du travail seul capable de sortir de l’ornière, un peuple quel qu’il soit. Toutes les réussites sociales ont pour fondement la mystique du travail que beaucoup d’entre nous semblent ignorer. Le continent africain, malgré ses immenses potentialités, végète encore dans une misère horrible parce que le travail, loin d’être considéré comme une source de motivation, est vu comme un fardeau contraignant. Tous les pays développés, l’ont été grâce au travail libérateur. Nous ne manquons pas d’intelligence mais la paresse et le manque d’initiatives sont les raisons de notre stagnation. Réveillons nous pendant qu’il est temps et bravo à tous ceux qui l’ont compris.
Majib Sène