Fatoumata Ndiaye s’est encore prononcée sur sa relation avec Antoine Félix Diome. «Effectivement, c’est mon frère et c’est mon ami. On se voit beaucoup et je suis sa petite-sœur. » Mais, à l’en croire, «cela n’a rien à voir», parlant de l’engagement qui l’a fait connaître et de sa proximité avec certains membres du gouvernement.
Ce n’est pas pour autant qu’elle nie avoir reçu de l’argent de Antoine Félix Diome. «Si je devais estimer ce qu’il m’a offert comme argent, dit la dénonciatrice virulente d’avant, ça ne dépasse pas un million de francs CFA.»
Quid de l’argent qu’elle distribuait au concert du fils de Papa Thione?
«C’est Wally Seck lui-même qui m’a donné l’argent», renseigne-t-elle, tout en soulignant, dans la foulée que le chanteur et elle ne se connaissent même pas et qu’ils ne se sont vus, pour la première fois, que le jour du concert où elle le couvrait d’argent.
Du reste, elle réfute la thèse selon laquelle, elle aurait rejoint le cercle restreint des peoples.
«Je suis juste victime des feux des projecteurs. D’ordinaire, je n’aime même pas sortir et fréquenter certains endroits. La fameuse soirée de Wally Seck avait été organisée par Nogaye Diaw, une grande amie à moi, elle est aussi ma couturière. Je ne pouvais pas ne pas y assister par égard pour elle.»
Ceci dit la coordonnatrice du mouvement Fouta Tampi soutient toujours être dans la lancée de ce qui a fait son nom.
«Je suis sur le terrain et bientôt on verra quelque chose de nouveau. On est dans les préparatifs d’une tournée pour ce vendredi et nous aurons un grand rassemblement pour dimanche prochain, à Podor.»
Elle a une vie privée et la réclame, de même qu’elle offusque du fait que le Sénégalais aime chercher des poux dans la tête d’autrui. Aussi dit-elle ne pas se payer la tête de ceux et celles qui ont cru à son discours et adhéré à la philosophie «tampiste» qu’elle incarnait, en la troquant avec quelques liasses.
Fatoumata Ndiaye Fouta Tampi se déclare commerçante et soutient vivre de son commerce, «Personne n’est derrière moi», termine-t-elle, pour se détendre de ceux et celles qui, selon elle, parlent par simple envie de parler.