L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr n’en finit pas de dévoiler ses secrets. Dans son livre intitulé « Pastef : La résistance consciente face au mackyavélisme », Ababacar Sadih Top révèle la première réaction de l’opposant, juste après avoir eu vent de la plainte de la jeune masseuse Adji Sarr, « pour viol et menaces de mort ».
Retour sur les révélations du journaliste-écrivain.
« Le dimanche 7 février, des informations selon lesquelles Ousmane Sonko est convoqué à la Section de recherches de Colobane pour être entendu sur une plainte l’accusant de viol circulent.
Le concerné lui-même, ahuri, ne pouvait accepter que son image soit traînée dans la boue. Dans l’immédiat, il voulait renoncer à son immunité parlementaire et aller laver son honneur.
Ici, il faudrait reconnaître que les petites gens qui sont derrière ce complot ont cerné la fierté du leader de Pastef, car Sonko allait justement faire ce qu’ils voulaient, tomber dans leur piège et être coffré.
Heureusement, en de pareilles situations, certains conseils peuvent peser de tout leur poids. L’avis des avocats, de quelques praticiens du droit et d’acteurs politiques expérimentés a permis de déjouer le deal. Le soir de ce dimanche, Sonko décide de faire sa déclaration, tout le Sénégal retenait son souffle ».