A l’en croire, « l’affectation dans une prison d’un (e) placé (e) sous mandat de dépôt, dans un secteur de prison, dans une chambre de prison, dans un lit de prison était objet de deal au Sénégal ».
Se voulant ironique, il affirme : « Yolom signature ou Woyof signature, je veux nommer le président Macky Sall, il le sait très bien lui qui gracie des trafiquants de faux médicaments ».
Ainsi, pour l’activiste au Sénégal tout est « deal ». Puisque de son avis son président « deale avec notre foncier, avec nos ressources halieutiques, avec notre pétrole et gaz, avec les entreprises qui gèrent notre eau, notre téléphone. Il deale avec nos vies, celles de nos enfants… Pensées fortes aux prisonniers qui n’ont pas assez d’argent pour être dans de bonnes chambres, de bons lits et qui ne peuvent bénéficier de grâces présidentielles ».
Dans ce labyrinthe de « deal », Guy Marius dit avoir une pensée forte pour « les agents pénitentiaires qui font bien leur job et qui eux aussi sont victimes des deals du gouvernement du président Macky Sall ».
Pour mettre un terme à tous ces deals, du fait d’un homme, le président de la république, « il faut aussi mettre un terme au présidentialisme néocolonial qui est un héritier des rois français. Le Sénégal et l’Afrique de demain se feront avec des élu.e.s serviteurs du peuple avec des pouvoirs limités contrôlés effectivement par le peuple », milite-t-il.