A travers une déclaration reçue, ce jeudi 6 mai, il est revenu sur les faits. « Certains membres du parti du président Macky Sall et de la minorité présidentielle sont bêtes et méchants. Des citoyens sénégalais invitent d’autres citoyens sénégalais à une rencontre à Nianing pour discuter de problèmes de terres. Les partisans du maire de la commune et directeur du COUD menacent et violentent verbalement et physiquement ceux qui prennent part à cette rencontre. Ousmane Wade, Souleymane Papis Ndjim, Abasse Tall – tous du FRAPP – ont été agressés. Abdoul Aziz Ndao, du FRAPP, a reçu un coup sur la tête et s’est évanoui », a narré Guy Marius Sagna. Tout en rappelant que « qu’hier les nervis du maire de Malicounda nous ont crié « retournez chez vous! » ».
Sur ce, il a souligné que «le maire de Malicounda Maguette Sène et ceux et celles qu’il a instrumentalisés pour empêcher la tenue de cette réunion ont violé plusieurs articles de la constitution dont l’article 14: « Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de s’établir librement aussi bien sur toute l’étendue du territoire national qu’à l’étranger. » ».
« Ce qui m’inquiète, ce n’est pas mon vêtement déchiré, mais »
Expliquant toujours sa mésaventure à Nianing, l’activiste a asséné ses vérités. « Moi? J’ai été violenté comme mes autres camarades. Mon vêtement déchiré comme par des piranhas témoigne de la violence de l’agression. Ce qui m’inquiète ce n’est pas ce vêtement déchiré. Ce qui m’inquiète c’est que le président Macky Sall déchire la paix, déchire les emplois, déchire les droits des populations, déchire les droits des pêcheurs sénégalais, déchire les entreprises sénégalaises, déchire la souveraineté nationale. Macky Sall déchire et démolit tout ».
Toutefois, Guy Marius Sagna ne recule devant rien. Lui et ses camarades comptent retourner sur les lieux. Mais, il précise : « Nous allons repartir à Nianing pour écouter les populations. Nous allons repartir non pas pour nous venger, pour laver un affront mais pour exercer nos droits constitutionnels. Droits à l’expression, droit à la réunion, droit au déplacement ».