Emporté par l’incendie qui a couté la vie à quatre bébés prématurés, le toubib est né vers les années 70 à Fimela (Fatick).
Son Bac en poche, il atterrit à la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Après 8 ans d’études, il soutien sa thèse de médecine et intègre le corps des médecins.
Syndicaliste teigneux, il a été SG régional du SAMES, Sarr est décrit comme un combattant qui ne recule pas devant l’adversité.
Connu pour son amour au travail et sa maîtrise des politiques de santé, il a changé carrément le visage de l’hôpital de Linguère.
Dr Sarr a même été félicité par le ministère de la Santé.
Polygame, il a deux épouses (une dentiste et une gynécologue).
S’il est adoubé à l’hôpital de Linguère, ce n’est pas à l’hôpital de Louga où il a servi durant des années.
Selon des témoignages recueillis par L’Observateur, Dr Sarr a causé beaucoup de problèmes au personnel de santé subalterne.
Son comportement était décrié. «Il n’a eu que ce qu’il a semé. Il me grondait tout le temps. Il était très dur avec moi», confie un agent.