« Pour légitimer leur répression aux yeux de la population et de la communauté internationale, ils agitent désormais sans aucune vergogne l’épouvantail d’activités terroristes islamistes dans la scène politique. Ce qui est indécent et indigne vis-à-vis de tous les pays qui ont réellement vécu les conséquences dramatiques des activités de tels groupes », déplore le Pastef.
Rappelant que le Sénégal est indivisible sur le plan culturel et religieux, Pastef interpelle l’opinion ainsi que les guides religieux qui ont déjà entamé une médiation « sur l’entreprise de diabolisation de Macky Sall et de son régime qui utilisent des leviers religieux, leur dernier recours, pour casser, encore, de l’opposant ».
Pastef en veut pour preuve les propos d’Abdou Karim Sall à Pikine, mais surtout ceux de Me Malick Sall au Fouta, lors d’un meeting politique ce week-end. Le ministre de la Justice a déclaré que ce sont les partisans de Sonko qui ont tué certains manifestants et non les forces de l’ordre.
Ce qui laisse croire à des actes terroristes. Un terme déjà utilisé le 5 Mars par le ministre de l’Intérieur Antoine Diome pour qualifier les manifestations de la semaine du 3 au 7 Mars.