‘’Le football africain mérite bien cela, qu’on puisse faire un débat et exposer nos programmes. De bonne idées peuvent en sortir afin de permettre à l’Afrique de rattraper son gap’’, a-t-il notamment déclaré.
Il intervenait à la présentation de son programme en sept points devant un parterre des personnalités mauritaniennes, de présidents de Fédérations africaines et des Légendes du football continental les Camerounais Samuel Eto’o et Rigobert Song et le Marocain Norredine Naybet.
Outre le Mauritanien, quatre autres personnalités ont fait acte de candidature, le président sortant Ahmad, le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Sud-africain, Patrice Motsepe.
Lors de son face-à-face avec la presse à Praia (Cap Vert) le 25 janvier dernier en marge de l’assemblée générale de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), le président Senghor avait évoqué la nécessité pour ‘’chaque candidat de dire voilà ce que je veux faire pour le football africain et qu’on fasse de cette campagne un débat d’idées, mais pas dans l’invective’’.
‘’Je lance un appel à tous les candidats pour qu’on comprenne qu’au soir du 12 mars, la CAF sera plus forte ou ne le sera plus jamais’’, avait-il déclaré.
Samedi, le président Yahya a fait part du profond respect qu’il a pour les autres candidats en assurant que quel que soit l’issue du vote, il resterait un membre à part entière de la famille du football africain.
En plus des Légendes africaines et des ministres de son pays, le président Ahmed Yahya a présenté son programme qu’il a présenté comme ‘’un engagement’’ devant les présidents de Fédérations du Congo, Guy Mayolas, de Djibouti, Souleymane Wabéri, de Fouzi Lekjaa (Maroc) et de Wadie Jary de la Tunisie.
Cette conférence de presse a eu lieu dans un grand amphithéâtre de la capitale mauritanienne à la veille du démarrage de la CAN U20 prévue du 14 février au 6 mars.
L’élection du président de la Confédération africaine de football doit avoir lieu le 12 mars à Rabat, au Maroc.