Dakarmidi – Le dossier sur les centres de redressement de la Kara-Sécurité continue de faire débat. Mais pour l’administrateur général du Pastef dirigé par Ousmane Sonko, son analyse va poser problème.
«Il faut le poser dans le cadre de la sécurité intérieure. Ensuite, dans la responsabilité de l’Etat. Un centre de redressement n’est pas une maison close. Pour le créer, il faut fondamentalement qu’il ait des autorisations délivrées par l’Etat. Et, fondamentalement, quand il donne une autorisation, il doit le surveiller», a indiqué Birame Soulèye Diop au micro du «Jury du dimanche» sur iRadio/iTv.
L’inspecteur des impôts doute même que l’Etat n’ait pas été informé de ce qui se passe. «L’Etat sait ce qui se passe. Il faudra que l’on ait le courage d’en parler sérieusement et situer l’intégralité des responsabilités. Ce sont des infractions qui sont constatées et la responsabilité de l’Etat est entière».
Mais, renseigne-t-il, «je crains que la réaction n’ait été une réaction strictement politique, pour la bonne et simple raison que Kara était en train de prendre le camp de l’opposition. Il ne faut pas que ça soit une question politique».
Pour autant, l’administrateur général du Pastef affirme qu’Ousmane Sonko n’a pas peur de se prononcer sur cette affaire. «Sonko n’a peur d’absolument rien du tout. La responsabilité de l’Etat est totale. Il faut que l’intégralité de la procédure soit verrouillée, qu’on sache situer les responsabilités et que l’Etat sévisse. Serigne Modou Kara est un citoyen. C’est du rôle de l’Etat de se prononcer, de nous édifier».