Dakarmidi – La Banque mondiale a rendu public son rapport annuel 2020. Ainsi, le groupe de la Banque mondiale révèle qu’il prévoit de débourser jusqu’à 160 milliards de dollars sur 15 mois se terminant le 30 juin 2021 pour soutenir les ripostes des pays face à la Covid-19 à travers une série de nouvelles opérations, la restructuration d’opérations existantes. D’après toujours le rapport de la Banque mondiale, la pandémie pourrait plonger environ 100 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté 2020. Et, les pays touchés par des problèmes de fragilité, de conflits et de violences sont particulièrement vulnérables aux effets sanitaires, sociaux et économiques de la pandémie. « Notre soutien dans ces contextes met l’accent sur les investissements dans la prévention, le maintien des activités dans les situations de crise et la protection du capital humain et le soutien aux groupes vulnérables et marginalisés », indique-t-on dans le rapport.
« Entre 37 et 79 milliards de dollars de pertes de productions en 2020 »
D’après le rapport, l’instabilité de la conjoncture mondiale à la pandémie de Covid-19 a un impact négatif sur l’Afrique subsaharienne. Les effets sanitaires, économiques et sociaux coûtent à la région entre 37 et 79 milliards de dollars de pertes de productions en 2020, réduisent la productivité agricole, fragilisent les chaînes d’approvisionnement, limitent les perspectives et réduisent les envois de fonds.
En outre, la Banque mondiale, indique dans son rapport que, la pandémie est susceptible de plonger des millions de ménages dans la pauvreté et pourrait déclencher une crise alimentaire, la production agricole africaine pouvant connaitre un recul de l’ordre de 2,6 à 7%.
Selon toujours le rapport, durant l’exercice la Banque mondiale a approuvé des prêts d’un montant de 20,8 milliards de francs CFA de dollars pour la région Afrique au titre de 156 opérations. « Nous entendons aider la région à promouvoir le capital humain, autonomiser les femmes, tirer parti des technologies numériques pour le commerce et l’efficacité de l’administration publique, préserver les investissements publics et mobiliser des financements privés dans des secteurs essentiels, encourager la création d’emplois et s’attaquer aux facteurs et aux défis du changement climatiques et des conflits », mentionne-t-on dans le rapport.