Une vaste opération de rapatriement des enfants de la rue a démarré mardi denier dans la capitale Sénégalaise. Ainsi, une trentaine d’enfants d’origine gambienne sont retournés dans leur pays.
Le retour
“Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la protection des enfants victimes de la violation de leurs droits en Afrique de l’Ouest (Papev) financé par l’Agence pour la coopération italienne, la CEDEAO et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme (HCDH) ont accompagné le gouvernement du Sénégal dans une opération de rapatriement des enfants de la rue. L’opération, qui a démarré ce mardi 29 septembre 2020 à Dakar, a vu le départ d’une trentaine d’enfants d’origine gambienne vers leur pays’’, lit-on dans un communiqué de la CEDEAO rendu public.
Sauver les enfants
“Ces enfants, qui constituent la première vague de cette opération, proviennent de plusieurs centres d’accueil des enfants du Sénégal. Ils ont tous bénéficié de kits de rapatriement offerts par le projet Papev et ont pris le départ au Centre départemental d’assistance et de formation pour la femme (Cedaf) des Parcelles-Assainies à Dakar. Une opération qui s’est déroulée en présence des représentants des gouvernements du Sénégal et de la Gambie, de plusieurs responsables des centres d’accueil des enfants au Sénégal, des représentants du Centre de la CEDEAO pour le développement du genre (CCDG) et du HCDH”, ajoute le texte.
La procédure continue
Deux autres vagues de rapatriement de plus d’une centaine d’enfants sont prévues dans les semaines à venir. Elles concernent des enfants originaires de la Guinée-Bissau et de la Guinée.
Le projet
Il convient de rappeler que le Papev est une initiative du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme (HCDH), mis en œuvre avec l’appui de la CEDEAO, à travers son centre opérationnel en charge du genre et le soutien financier de l’Agence italienne pour la coopération au développement.
La différence
Ce projet se distingue singulièrement par l’adoption d’une approche sous régionale harmonisée et intégrée autour des initiatives visant l’exploitation et la maltraitance des enfants, en réunissant au moins six pays de la sous-région ouest africaine, à savoir la Guinée, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Sénégal, le Mali et le Niger, grâce à l’appui financier de l’Agence italienne pour la coopération au développement.