Voilà près de trois mois que les jeunes de la Capitale du Ndiambour s’emploie de plus en plus à l’œuvre de construction nationale à l’échelle locale. Qu’est-ce qui a réveillé l’esprit civique si élevé au point de ne même pas exclure la cotisation individuelle pour réparer routes des routes secondaires? 《La nature a horreur du vide》, pourrait-on ainsi dire quand on sait que la COVID 19, qui a confiné les communautés durant tout ce temps, a offert des moments pour réaliser de très belles œuvres. Vraiment!
Ainsi, du CDEPS au Marché-Nguidilé, la route avait été méconnaissable, tant la dégradation frisait la décrépitude. Mais présentement, allez voir. On dirait un travail d’Hercule vient de s’y être appliqué. La route est peu praticable que les usagers imbus de sagesse ne cessent de formuler des prières de bénédiction à l’endroit de cette jeunesse encore généreuse en efforts de construction et de réédification du bien commun. Au quartier Santhiaba Keur Mame Cheikh MBAYE où œuvre pareille y a été édifiée, ce sont encore les jeunes qui, après mutualisation des efforts financiers personnels. Le Maire envoyait quelques sacs de ciment par l’intermédiaire de ses collaborateurs. La semaine dernière, c’était au tour du voisinage du Maire à subir l’embellie et l’éviction des dispositions accidentogènes sur la voie publique. Ici, la chaussée a été renforcée en dur pour que les automobilistes n’aient plus à dévier des nids de poule. Moins d’accident pour ne pas dire plus d’accident désormais.
Le Sénégal, n’est-il pas « LAGENES » en inversant l’ordre des lettres du mot pour dire combien « LA JEUNESSE » est précieuse dans l’œuvre de construction nationale?