La presse sénégalaise en général n’a pas traité l’affaire du litige foncier opposant les populations de Ndengler, à l’homme d’affaire Babacar Ngom de la Sedima. Une attitude non-conforme aux règles déontologiques, qui régissent cette profession, dénonce le Secrétaire Général du Synpics (Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication), sur Facebook. Bamba Kassé, qui demande en outre que le Cored (Comité d’
“Le 8 février, une conférence de presse tenue à Ndengueler, n’a été relayée que par Dakaractu, me dit-on.
Ou sont les 8 autres médias présents ? Où sont les articles et autres productions ? Shame on us !
Une presse libre ne se soumet pas. Elle traite de tout sujet d’intérêt public ou même parfois d’intérêt privé à ramification publique. Parce que justement le public est notre raison d’être.
La seule limite c’est de toujours donner la parole a l’autre partie indexée.
Si Babacar Ngom et Sedima n’ont pas voulu se prononcer, cela justifie t il cet omerta ?
Oui ! Nous avons des relations sociales. Nous avons des amis, des ennemis, des parents etc…
Mais nous avons choisi le plus fidèle des compagnons : la vérité. C’est au nom de cette vérité que la presse jouit de privilèges et que le journaliste en sentinelle de la vérité est peu ou prou protégé.
Oui la presse est précarisée. Les journalistes sont pauvres et l’Etat entretient cette pauvreté pour les rendre dépendants. Mais justement, en quête de notre indépendance nous ne devons pas nous compromettre.
Certes il y a de bons clients commerciaux, qui donnent de la Pub parfois à gogo, mais cela ne justifie pas une omerta organisée.
Le Cored doit se saisir de ce dossier et enquêter. Parce que ce n’est pas normal.
Que les réseaux sociaux existent ou pas ne dédouane pas la presse sénégalaise de traiter de tout sujet d’intérêt public.