Dakarmidi – Monsieur le Président de la République,
La population sénégalaise est constituée majoritairement de jeune et le taux de natalité ne cesse de croître.
Cette part conséquente qu’occupe cette jeunesse mérite d’être prise en considération.
La Participation électorale, l’adhésion aux partis politiques, aux organisations syndicales, aux associations, l’implication dans des activités bénévoles.
En effet, les grands rêves, les folles ambitions, l’envie d’évoluer font partie intégrante de leurs profondes occupations. Chacun d’entre eux envisage un avenir meilleur non seulement pour lui-même mais également pour les siens.
Seulement, la réalité est toute autre. Les mêmes jeunes se retrouvent confrontés à une incompréhension certaines que ce soient les étudiants, ou ceux entrant dans la vie active, force est de constater une lourde démission de cette jeunesse.
Comment se sentir rassuré lorsque les entreprises ne recrutent presque plus en fonction des compétences professionnelles ?
Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Monsieur le président, l’objectif n’est pas d’énumérer les multiples dysfonctionnements.
Bien au contraire, il s’agit de chercher et trouver ensemble une solution qui pourra redonner espoir à nos jeunes citoyens. Ceux-là qui sont désormais prêt à échanger leur vie au milieu de la méditerranée contre un rêve utopique, celui de trouver sa dignité en Europe. Cela signifie-t-il que notre pays est dénué de ressources ?
Il n’en est absolument rien ! Nous insistons sur le fait qu’il devient nécessaire de redonner confiance à la jeune population.
Il est grand temps pour vous de vous réconcilier avec vos jeunes.
Une question s’impose !
Qui mieux que leurs pairs peuvent devenir les principaux interlocuteurs de cette jeunesse perdue ?
Compte tenu de l’évolution mondiale, Les moyens utilisés à ce jour pour gouverner ne sont plus adaptés à la situation ou réalités actuelles.
Aujourd’hui leurs attentes, leurs mentalités et leurs rêves sont différents de ceux de leurs aînés. Oui les générations nouvelles aspirent à bien d’autres choses.
Monsieur le Président, vos compatriotes parlent d’un gouvernement d’union national. Cette organisation ne peut exister et mener à bien ses fonctions sans cette jeunesse qui ne demande qu’une seule chose, être enfin reconnue.
Elle veut pouvoir être représentée parmi les acteurs qui la constituent.
En effet, il existe bien des acteurs de la scène politique qui pourraient s’enquérir de cette mission. Je cite, Barthélémy DIAZ, maire de Mermoz, Sacré Cœur, Dr Mohamed DIALLO, président du parti Union pour la Restauration des Valeurs (URV), Thierno BOCOUM président du mouvement agir (MA), Guy Marius SAGNA ou encore Alpha THIAM, secrétaire général du parti les forces nouvelles (FN) « Dimbali sa rew » FNDR du réseau des activistes.
Ces représentants pourraient aisément vous accompagner dans cette quête de réconciliation à long terme avec la jeunesse sénégalaise.
Oui, cette population synonyme d’enthousiasme, de dynamisme et de rêves.
Monsieur le Président, conduisons enfin ces jeunes vers cette réussite recherchée et tant attendue.
Offrons-leur la possibilité de concrétiser enfin leurs rêves dans leur pays qui leur est si chère.
Certains leviers sont inévitables pour retrouver l’équilibre de ce pays. Pour recevoir, il faut accepter de donner.
Nous espérons que vous serez réceptif à nos préoccupations, qui sont celles de la jeunesse, et avant tout les vôtres.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le président de la République.
Fatima Fall Secrétaire nationale en charge de la communication de l’ URV