Le mensonge est partout, estime le journaliste Adama Gaye. Pour lui, jusque dans cette volonté de cacher la maladie, connue de tous, de l’un des fils du Président d’une République à terre. On fait monter au créneau l’autre, l’aîné, pour que nul ne sache ce qui arrive au cadet des fils.
Crime…
“Pendant ce temps, les entreprises coulent, avec, en tête, victime d’un bradage sans précédent, la société nationale d’électricité. Sans que le crime devenu public ne soit tranché par un régime qui se sait mouillé et tenu pour ses actes illégaux qui le hantent et le rendent inapte à résoudre les litiges qui montent sous ses pieds, le réduisent à néant”, déclare Adama Gaye.
Annulation de la dette…
Selon M. Gaye, le pays est endetté. Pour masquer l’impéritie ambiante, le régime a recruté les mêmes têtes qui depuis 1980 sont les flagorneurs des pouvoirs qui se sont succédé. Et il pense pouvoir tromper son monde en organisant une journée de lancement de l’annulation de la dette africaine. Ce sera le 7 juin. Vain exercice.
Détournement…
“Gesticulation risible d’un Macky Sall qui s’en veut le champion. Tous, rire en coin, savent qu’il a détourné les milliards dont il demande l’annulation. Les peuples des pays créanciers n’en veulent pas. Ils ont raison”, confie le journaliste.
Bile…
D’après M. Gaye, le Sénégal déverse officiellement sa bile sur ce salaud de policier qui a ôté la vie à George Floyd, dans le Minnesota en lui enfonçant son genou sur le cou, mains dans les poches, en extase, pendant 8minutes 46 secondes. Et le pays entier a retenu le nom de ce flic de la pire espèce au nom repoussant: Derek Chauvin. “Qui connaît le nom du flic local ayant gâché l’œil d’une jeune dame au Cap Skirring, d’un tir tendu?”, demande-t-il.
Nation en danger…
“Scène ordinaire dans un pays à la dérive. Dans cette nation en danger de mort, le chauvinisme local est sans visage, expression d’une violence aveugle, physique et par la privation de libertés, des besoins primaires comme l’eau et la nourriture. La santé n’y est plus assurée. Et les fans de Derek Chauvin y déambulent, armes à la main, assurés d’une cynique impunité. Une dame en a vu sa vie détruite, son œil emporté. Le Sénégal est un pays triste”, ajoute Adama Gaye.