La Fédération Kajoor Jankeen a offert jeudi 1 million de francs CFA au village de Touba Peycouk, en guise de contribution à l’achat d’une pompe à eau destinée aux habitants de cette collectivité territoriale située près de la ville de Thiès (ouest).
Le coût de la pompe à eau devant dépanner le forage de Touba Peycouck – à l’arrêt depuis près de trois mois – est estimé à près de 4 millions de francs CFA.
Le coût de la pompe à eau devant dépanner le forage de Touba Peycouck – à l’arrêt depuis près de trois mois – est estimé à près de 4 millions de francs CFA.
Selon Alioune Dieng, l’un des responsables de Kajoor Jankeen, ce regroupement de 12 associations de protection des enfants a fait appel à un partenaire, l’organisation non gouvernementale ChildFund, qui lui a fourni la somme remise aux habitants du village.
Le don a été remis aux bénéficiaires, lors d’une cérémonie, à Touba Peycouck, par le président de la Fédération Kajoor Jankeen, Amadou Sy Kane.
Le chèque représentant la valeur du don (1 million de francs CFA) sera ensuite remis au fournisseur de l’équipement.
Cette contribution permettra d’amortir le coût global de la pompe à eau, estimé à 3.921.500 francs CFA, selon M. Kane.
Le restant, près de 3 millions, sera à la charge des populations de Touba Peycouck, a-t-il dit, soulignant qu’il sera encore ‘’difficile’’ pour elles de trouver ce montant.
Les usagers du forage tombé en panne doivent payer des factures d’électricité qui n’ont pas été honorées depuis septembre dernier, selon Amadou Sy Kane.
Des cotisations des habitants du village n’ont pas permis de réunir le montant nécessaire à l’achat de la pompe à eau, et c’est pourquoi la Fédération Kajoor Jankeen a été sollicitée, selon M. Kane.
Le forage en panne approvisionne en eau les villages de Touba Peycouck, de Koundane et de Lélo, dont la population globale est estimée à quelque 6.000 habitants.
Depuis près de trois mois, les usagers utilisent l’eau des puits, ce qui, selon M. Kane, a engendré des maladies hydriques. En raison de la mauvaise qualité de cette eau.
Ne pouvant plus faire du maraîchage, faute d’eau courante, des habitants des villages dépendant du forage sont allés à Dakar pour y gagner leur vie, selon le président de la Fédération Kajoor Jankeen.