DAKARMIDI – Il n’est pas ministre conseiller, il ne siège pas non plus dans le cabinet du président de la république, mais ses propositions en matière de communication de crise en ces temps de pandémie liée au nouveau coronavirus (Covid-19) sont de premiers ordres au point que beaucoup se demandent, s’il ne serait pas l’homme de la situation.
De la fermeture des lieux de prières, à la généralisation du port du masque en passant par la création d’une entité qui gèrerait la phase opérationnelle de la stratégie de lutte mise en œuvre par le gouvernement, le directeur de l’Ecole d’art oratoire de Dakar (EAO), s’est toujours brillamment distingué en montant au créneau à la veille avant que rien ne se dessine.
Un vrai alerteur qui maîtrise au mieux, les rouages de la communication institutionnelle et celle liée au changement de comportement dans un contexte de crise notamment. Sa tactique fine consiste à dénicher une menace et à l’anticiper au lieu de jouer les sapeurs pompiers.
Il sort encore de sa réserve et invite les dirigeants à mettre en avant une approche de proximité en profitant du Ramadan qui se trouve être un moment d’entente cordiale, de solidarité et de dévotion. Sur son compte Facebook, l’expert en communication, dira qu’il faut une vraie com’ de proximité pour contrecarrer le Covid-19 en impliquant les populations à la base dans les quartiers afin d’atteindre les Sénégalais des profondeurs qui n’ont pas forcément accès à toutes les informations distillées. Voici illico sa proposition. « Pour être efficace, la vraie com’ ne coûte rien. Fort de + 15.000 mosquées et espaces de prières au Sénégal, – sans pour autant les ouvrir pour le moment – les autorités pourraient trouver un porte-parole par quartier pour livrer juste l’appel à la prière et délivrer l’info du jour du quartier sur le corona.
Message percuté 5 sur 5. Sensibilisation haut-débit 10 sur 10. Effet garanti 100%. Tel sera le stade 1 de notre plan com’ de proximité au Sénégal. Plus tard, arriveront nos stade 2 et 3. »
La rédaction