Un adage bien de chez nous renseigne que pour se procurer une certaine dose de célébrité indue, des anonymes et autres illustres inconnus ont souvent tendance à s’attaquer gratuitement à plus fort et plus grand qu’eux. « Kou beugue siiw dangaye mbethie waliyou » Cette pensée plusieurs fois séculaire n’en trouve pas moins toute sa pertinence par ces temps qui courent. S’il y’a un organe qui l’incarne au plus haut point c’est bien le site Xibaaru. Au moment où la presse sénégalaise sérieuse et crédible, pour des considérations citoyennes bien justifiées par le contexte de crise, concentre ses efforts sur la pandémie du coronavirus, un site d’informations qui symbolise la racaille, définie comme la partie la plus minable d’un groupe, prend le parti de verser dans un débat de caniveau en se prêtant laborieusement à l’exercice de clouer au pilori Mame Boye Diao suite à sa participation à l’émission Diakarlo de vendredi dernier sur la Tfm.
Dans un article qui a bien les allures d’une diatribe, il est prêté au directeur des domaines et membre de la cellule de communication de Bennoo Bok Yaakar de vouloir « s’affairer » autour du riz. Peut-on reprocher à quelqu’un qui n’a pas demandé à être invité dans un plateau de télévision de surcroit investi de la mission de débattre pour son parti d’appartenance sur des questions d’actualité et d’intérêt général d’exprimer son opinion et ses convictions fortes sur une question brulante de l’heure comme l’attribution des marchés du riz ? Vouloir accréditer la thèse selon laquelle Mame Boye Diao parlerait dans les médias pour un intérêt quelconque relève d’une méconnaissance de l’homme, d’une insulte à l’intelligence des sénégalais de tous bords qui se délectent des confrontations d’idées nécessaires à la vivification et à la vitalité de la démocratie et dont il est porteur lors des débats auxquels il est souvent convié.
Contrairement à ce qui été écrit par le site de la place par pure volonté de nuire, la participation courageuse de M. B. Diao au débat sur le riz relève beaucoup plus de son statut envié et enviable de débatteur, de son engagement à respecter le pacte qui le lie à son parti par devoir de loyauté que par la volonté d’entrer dans les grâces de qui que ce soit pour bénéficier de prétendues prébendes et sinécures. L’altruisme de Mame Boye Diao coule de source lequel ne s’’est jamais lassé de prendre autant que faire se peut en compte et en charge les préoccupations sociales des populations de sa localité d’origine. Occuper une position sociale décente inhérente aux différentes fonctions qu’il a eues à occuper et se permettre de s’impliquer dans un débat intéressé relève d’une aberration majestueuse que seul l’auteur de l’article est capable de décliner de manière. On peut, au moins avoir l’honnêteté de concéder à Diao son courage de débattre à visage découvert et d’assumer ses propos tandis que lui, le mes se garde de s’identifier. Mesquinerie et frilosité intellectuelle quand tu nous tiens ! Si le ridicule tuait, l’auteur des insinuations éhontées se serait tiré une balle dans le crâne sans le regretter pour cause d’affliction due à l’effet boomerang de ses propres inepties.
Manifestement ceux qui peinent à voir le fils émérite de Kolda manger le mets servi sur un plat de chien en sont arrivés à inventer des mensonges aussi grotesques qu’effrayants. Incapables de pouvoir le prendre à défaut sur le plan des idées et des principes, sur la fonction qu’il exerce, singulièrement sur son statut de communicant, l’autre dimension de sa personnalité acquise à l’école des confrontations idéelles, l’on tente vainement de le clouer au pilori d’une manière stupide et méchante. Entreprise vouée à l’échec et tuée dans l’œuf par les commentaires qui ont apporté un cinglant désaveu à son pourfendeur. Comment peut-on, avec une désinvolture aussi manifeste qui frise l’infamie et la flibusterie, prêter à Mame Boye de nouer des accointances avec le ministre Mansour Faye ou des hommes d’affaires pour ses propres intérêts.
En réalité, l’auteur de l’article est de mauvaise foi et sans scrupules. Sinon, il n’aurait pas dû nier le soleil en plein jour. Ses rayons ardents qui irradient M.B Diao renseignent que par la naissance, l’expérience et la compétence, il est bien au-dessus de l’étiquette qu’on veut lui coller. Le détenteur d’un collier doré aurait bien tort de se battre avec un adversaire qui a le cou nu, l’esprit limité et la bouche sanguinolente destinée à ne proférer que des insanités. Que les pourfendeurs innés de M. B Diao sachent, une bonne fois pour toutes, que ce dernier n’a pas une perception mercantiliste et calculatrice de la pratique politique ni de la gestion du pouvoir.
Les sénégalais ne sont ni amnésiques ni de mauvaise foi pour savoir que partout où il est passé, il a marqué de son empreinte indélébile les différentes stations fiscales qu’il a eu à occuper. Celle qu’il gère présentement ne fera pas exception à la règle. Comme le dit si bien cette maxime : les esprits faibles parlent des personnes, les esprits moyens parlent d’événements et les grands esprits parlent d’idées. N’en déplaise à ses détracteurs qui le combattent en cachette ou à visage découvert avec des armes, le plus souvent non conventionnelles, Mame Boye Diao est plus que déterminé à accomplir sa mission de porter, partout et toujours, la parole de la majorité présidentielle avec la lucidité, l’intelligence et la pertinence qu’on lui connait et pour lesquelles les sénégalais de bonne foi lui vouent un respect et une admiration que ni la délation ni la calomnie encore moins les délires sataniques d’un site en manque d’informations utiles et crédibles ne saurait écorner.
La question qui ne souffre d’aucune impertinence qu’on voudrait poser à l’auteur de l’article veule, à tous points de vue, est la suivante : Comment peut-on être riche et généreux par le cœur et les idées, comme Mame Boye Diao et nouer des accointances dans le dessein funeste de prétendre récolter des dividendes sur des denrées destinées aux vaillantes populations du Sénégal éprouvées par les contrecoups de la propagation du Covid-19 ?
A y voir clair, le contenu de l’article n’a d’autre objectif Machiavélique que de piéger Mame Boye Diao en l’entrainant dans un débat sordide et nauséeux de caniveau. Non ! Etant donné son esprit de dépassement, son sens de la mesure, et le niveau de la catégorie dans laquelle il boxe, il n’y répondra pas.
Mamadou Dia