La plus célèbre des Varoises est retranchée dans sa villa de La Madrague, près de Saint-Tropez, en compagnie de ses 12 chiens et 25 chats, ainsi que chevaux, cochons, chèvres, poules et oies… Sans oublier son mari, Bernard d’Ormale.
Et la situation semble lui convenir à merveille, comme l’ancienne icône du cinéma français l’a confié à nos confrères du JDD.
« Moi, je suis quelqu’un de sauvage. À part quelques-uns, je n’aime pas trop la compagnie des humains. Ils m’emmerdent ! », balance-t-elle en toute franchise.
« J’aime être dans ma campagne, avec mes animaux et mes arbres en fleurs. Ici, les couchers de soleil sont magnifiques. Il n’y a plus un avion, plus un bateau, plus une bagnole. Plus un touriste ni de foule qui hurle. C’est sublime ! Je revois des écureuils, des oiseaux en pagaille, et même des sangliers sur le chemin du littoral… »
« LA TERRE NOUS DONNE UN DERNIER AVERTISSEMENT »
« BB » qui ne s’inquiète pas trop de son état de santé: « Ce qui doit arriver arrivera. En même temps, je ne vois personne et je ne sors pas de chez moi! »
La Tropézienne reste cependant pessimiste sur les éventuels enseignements qui seront tirés après la pandémie du coronavirus: « On a pillé, foré, ravagé les sols, les cours d’eau et les océans. La Terre nous donne un dernier avertissement. C’est peut-être la fin d’un monde. Pendant quelques mois, l’homme se souviendra du confinement puis il reprendra comme avant sa course folle. Rien ne changera. »
nicematin