Dakarmidi – A l’occasion d’une adresse télévisée de ce vendredi soir, le président gambien a déclaré l’état d’urgence et a annoncé de nouvelles restrictions pour endiguer la propagation du coronavirus dans son pays. Le leader gambien invite ses compatriotes au télétravail en réduisant le maximum de personnel dans les lieux de travail. La fermeture de tous les lieux publics et celle de tous les commerces qui n’exercent pas dans la vente de denrées de première nécessité. À noter qu’à ce jour, trois cas de la pandémie ont été enregistrés dans le pays.
Critiqué pour sa gestion de la pandémie, le président Barrow s’est adressé à ses compatriotes pour la seconde fois en dix jours en décrétant l’état d’urgence « avec effet immédiat ». Le dirigeant gambien a informé que désormais, seuls les services essentiels doivent être assurés dans l’administration jusqu’à nouvel ordre. En substance, Barrow encourage ses compatriotes à opter pour le télétravail. C’est ainsi que de nouvelles restrictions sont prises pour lutter plus efficacement contre l’expansion de la pandémie en Gambie.
« Je décrète la fermeture de tous les commerces qui n’exercent pas dans la vente de denrées de consommation de base, la fermeture des lieux publics comme les bars, restaurants, vidéo club, les musées, les casinos et salles de jeux, la fermeture des lieux de culte, l’interdiction de tout rassemblement dépassant 10 personnes. Last but not least, désormais les bus de transport public ne devront embarquer que la moitié de leur capacité ».
Cependant, le président gambien a précisé que l’économie ne doit pas s’arrêter, les banques et autres services publics doivent restés ouverts.
Par ailleurs, Il a invité la classe politique et la société civile à s’impliquer dans la riposte contre le coronavirus. Barrow invite ses compatriotes au respect scrupuleux des règles édictées par l’OMS.
Le numéro un gambien annonce qu’un demi-milliard de dalasi, près de 60 milliards CFA ont été décaissés pour faire face à la crise sanitaire.
Pour parer à toute spéculation sur les prix de denrées de première nécessité, il a rassuré que les stocks du pays sont assez fournis, pas de pénurie en vue.