Cri de coeur des employés de la seule compagnie pharmaceutique au Sénégal MEDIS SENEGAL (anciennement connue sous le nom de Sonafi Aventis et rachetée par une famille tunisienne, il y a moins de cinq ans). Ces derniers mis en chômage technique veulent retrouver leur boulot. Surtout au moment où encore certains médicaments de la firme (Chloroquine, Paracétamol, Doliprane, Quinine et Terpine) sont utilisés dans le traitement symptomatique du Corona Virus…. Voici leur plainte et complainte…
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Chômage technique sans préavis
La direction du groupe MEDIS, a décidè de manière unilatérale et illégale avec la complicité de la direction locale de renvoyer la quasi-totalité de son personnel en chômage technique sans préavis ni respect des procédures légales en vigueur. Cette énième forfaiture de la part des dirigeants du groupe MÉDIS toujours en connivence avec des responsables Sénégalais n’est qu’une suite logique d’un agenda caché et élaboré depuis le rachat de l’unité de production se trouvant au Sénégal. Il s’agit de licencier le personnel sans paiement d’indemnités.
La Direction au banc des accusés
L’exécuteur de ce plan mesquin et diabolique n’est personne d’autre que le directeur général. Depuis l’arrivée de ce denier à la tête de l’entreprise, la situation des travailleurs ne cesse de se dégrader, du fait de son incompétence, de la mauvaise gestion du personnel. Les responsables de cette situation désastreuse que traverse la boite sont: le directeur général, le directeur des ressources humaines et le chef comptable et du personnel. Ces personnes citées sont prêtes à sacrifier leurs propres compatriotes pour satisfaire les intérêts d’étrangers mais aussi les leurs.
Appel au chef de l’Etat
(…) Nous lançons un appel solennel à l’Etat du Sénégal et plus particulièrement au Président de la République, Monsieur Macky Sall. Au moment où les faux médicaments inondent le marché avec des conséquences désastreuses, les ruptures fréquentes de médicaments, un taux de chômage galopant avec la fermeture en cascade d’entreprises, il est inacceptable que l’Etat laisse un groupuscule sacrifier/menacer l’existence du fleuron de l’industrie pharmaceutique au Sénégal qui, depuis 1973, date de sa création, a toujours joué un rôle important dans la politique de santé publique de l’Etat du Sénégal.
En plus, des dizaines de famille sont en difficulté car des responsables et soutiens de famille n’ont pas perçu leur salaire. Nous vivions une situation extrêmement difficile et personne pour nous secourir.
[cronaVirus]