Mery Soriano, infirmière et une professeure espagnoles sont en Afrique depuis le 1er mars. Pour la mise en oeuvre d’un projet de coopération. Mais le coronavirus a tout mis à l’eau.
Corona perturbateur
Mery Soriano est une infirmière andorrane qui vit dans un village du Sénégal, depuis le 1er mars. Elle est avec une amie professeure d’espagnol et d’anglais, Sònia, pour terminer un projet de coopération. Mais le coronavirus a déjoué leur plan.
Leur gouvernement sourd à leur cri de détresse
Et l’urgence est de rentrer au pays. Mais sans succès. Les deux volontaires dénoncent que les ministères des Affaires étrangères espagnol et andorran ne soient pas disposés à les rapatrier.
Entre-temps, l’ambassade d’Espagne à Dakar cherche à prendre des dispositions. Mais, la seule solution qui s’offrent à elles est d’attendre encore 30 jours pour être rapatriées.
Une présence inutile avec…
D’ailleurs, avec la fermeture des écoles au Sénégal et l’interdiction des rassemblements, leur présence au Sénégal, expliquent-elles, n’est plus nécessaires.
…Des conditions précaires
« Les conditions sont très précaires, il y a un manque d’hygiène et de ressources. La situation est critique », déclare Mery. Malgré ces messages, les gouvernements espagnol et d’Andorre restent sourds à leurs plaintes et complaintes.