La Bourse de Paris chute de près de 8%. Déjà sur la défensive en raison de l’épidémie de coronavirus, les marchés sont désormais plombés par le plongeon spectaculaire des cours du pétrole.
Nouveau plongeon sur les marchés boursiers. Lundi, le CAC 40 a ouvert la semaine en chute de près de 8%, retombant nettement sous la barre des 4.800 points. Il s’agit de son plus bas niveau depuis fin 2018. Le 19 février, l’indice parisien évoluait encore au-delà des 6.100 points.
Déjà sur la défensive en raison de l’épidémie de coronavirus, les marchés sont désormais plombés par le plongeon spectaculaire des cours du pétrole. Sous l’effet d’une guerre des prix déclenchée par l’Arabie saoudite, le baril de brut recule de 25%, flirtant avec la barre des 30 dollars.
Même constat ailleurs en Europe. A Francfort, le Dax chutait lui 7,3% vers 9h30. Le Footsie londonien abandonnait 8,6%, alors que l’indice élargi Eurostoxx 600 perdait 6,2%. A l’ouverture, la Bourse de Milan cédait plus de 8% après la quarantaine imposée dans les régions du Nord, poumons économiques du pays.
A Wall Street, les marchés devraient également ouvrir en forte baisse. Plus tôt dans la journée, le Nikkei japonais avait plongé de 5% et le Kospi coréen avait reculé de 4,2%. La Bourse de Hong Kong avait perdu 4,2%, alors que celle de Shanghai avait baissé de 3%.
-13,5% pour Total
Du côté des valeurs, Total plongeait de 13,5%. Les groupes parapétroliers étaient encore plus touchés: Vallourec plongeait de 25%, CGG s’effondrait de 34% et TechnipFMC laissait 22%. A l’étranger, Shell reculait de 22% et BP de 18%.
Les valeurs bancaires affichaient aussi une très forte baisse, alors que les taux américains à 10 ans continuent de s’écrouler, touchant de nouveaux plus bas historiques. BNP Paribas perdait 11%, Société Générale chutait de 14,3% et Crédit Agricole abandonnait 11,5%.