Les sujets sociaux, abordés en lien avec plusieurs autres problématiques, sont les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.
L’As par exemple s’intéresse à la grève des enseignants et autres sujets d’actualité dans le secteur de l’éducation, à propos desquels le ministre Mamadou Talla « recadre le débat » et réitère la disponibilité du gouvernement « à dialoguer et trouver des solutions aux problèmes posés ».
« Les enseignants n’ont aucun intérêt à ce qu’on aille dans des grèves ou des années blanches », dit le ministre de l’Education nationale, selon qui il « sera difficile de régler tous les problèmes tout de suite et en même temps ».
Selon Enquête, le président Macky Sall « a donné des instructions pour (…) la pacification de l’espace scolaire ». Il a réitéré à ce sujet son ambition de travailler à « faire de l’école sénégalaise une école de la réussite, stable et pacifiée ».
Le journal annonce que dans ce cadre, il est prévu ce samedi, « une rencontre organisée par Dr Cheikh Kanté, en charge du monitoring des points d’accord du 30 avril 2018, en présence des ministres des Finances, de l’Urbanisme, de la Fonction publique, des Sports, de l’Enseignement supérieur, du Travail, de la Formation professionnelle et de l’éducation nationale ».
Sur le même sujet et sur d’autres qui concernent les contestations liées à l’augmentation du prix de l’électricité, le président Macky Sall se trouve « entre mille feux ! », estime Sud Quotidien.
L’Observateur alerte sur deux « bombes écologiques à Dakar et à Bandia », en allusion notamment à « la nature du liquide polluant qui hante le sommeil des populations de Thiaroye-sur-mer », le long du littoral, en raison des activités de la Société africaine de raffinage (SAR).
Il y a aussi selon le journal ce « désastre écologique en cours » à Bandia, en lien avec « l’octroi de 236 hectares de la forêt classée » de cette localité du département de Mbour aux Ciments du Sahel, une décision « mal accueillie par les populations qui étouffent depuis plus de 20 ans sous l’exploitation du calcaire ».
Les rapports entre les Industries chimiques du Sénégal et les populations de Tobène ne sont pas plus tranquilles, si l’on en croit le journal Le Quotidien, qui affiche à ce sujet : « Relations sulfureuses ».
De même le quotidien Grand Place s’émeut-il de la situation du Lac Rose dont la superficie s’est réduite de 12 à 3,5 km en quelques années. « Le Lac Rose en péril ! », avec des réserves foncières « bradées », un tourisme « en hibernation », sans compter l’extraction de sable qui représente « un danger permanent ».
Dans ce contexte, le dernier Conseil présidentiel sur l’aménagement du territoire, tenu vendredi au palais de la République, a recommandé que Podor, Matam et Kédougou soient de « futures métropoles d’équilibre ».
Loin de cette perspective, Tribune et Vox Populi s’intéressent plutôt au présent du Sénégal et au dernier rapport de Transparency International sur la perception de la corruption qui maintient le Sénégal dans la zone rouge.
Les deux journaux rapportent les déclarations du député Ousmane Sonko pointant la responsabilité du président Macky Sall. « Macky (Sall) est l’Alpha et l’Oméga du système de corruption. Il ne peut pas être le mal et le remède à la fois », dit-il dans des propos repris par Vox Populi.
Walfquotidien enfonce le clou. « Sonko +mouille+ Macky (Sall) », affiche ce journal. Le leader de Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, « accuse Macky Sall d’avoir une main dans la corruption au Sénégal, pays qui garde son statut de mauvais élève » dans ce domaine, indique le journal.
BK