Dakarmidi- Le débat sur la hausse du prix de l’électricité continue toujours d’alimenter la chronique des quotidiens dakarois qui s’intéressent surtout à la contestation menée par le collectif ‘’Noo Lank, Noo bagn’’, qui réunit diverses organisations qui luttent aussi pour la libération d’activistes incarcérés après avoir manifesté contre cette décision de la Société nationale d’électricité devant le palais de la République.
Le quotidien L’As indique que les leaders de ce collectif ‘’veulent impliquer davantage les syndicats dans le combat contre la hausse du prix de l’électricité’’. Le journal signale qu’ils ont initié ‘’une série de rencontres’’ avec les responsables syndicaux.
Mais Le Témoin indique que pour ce combat pour la libération de Guy Marius, leader de Frapp France dégage, et de ses co-détenus, et la baisse du prix de l’électricité, le collectif s’est heurté au refus de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS). ‘’Le +no lank+ de la CNTS’’, titre le journal, évoquant ‘’un refus poli’’ de la principale centrale syndicale du pays.
Le quotidien Source A indique pour sa part que le collectif pourrait également buter sur une interdiction de son rassemblement prévu vendredi à Dakar par le préfet, lequel pourrait purement et simplement interdire toutes les manifestations prévues ce jour-là, les jeunes de la mouvance présidentielle ayant eux aussi décidé de battre le pavé.
Mieux, L’Observateur fait état d’une ‘’contre-offensive’’ de l’Etat contre ‘’Noo Lank’’. Le journal signale que ‘’ (…) le cabinet politique et quelques conseillers du chef de l’Etat ont décidé de monter au front pour répondre aux attaques contre le pouvoir’’. Le journal signale qu’’’une réunion des communicants s’est tenue, hier, mercredi […]’’.
Le quotidien du Groupe Futurs Médias (GFM) fait par ailleurs état de la ‘’colère’’ du président Macky Sall relativement au silence des acteurs du secteur de l’énergie devant ‘’le tollé suscité par la hausse du prix de l’électricité’’.
Le quotidien Enquête fait un focus sur la gestion de la SENELEC, objet de tous les débats depuis la hausse du prix de l’électricité, le 1er décembre dernier. ‘’Mensonges et vérité’’, titre le journal. Il rappelle que cela fait ‘’bientôt un mois que les révélations se suivent et se ressemblent sur la gestion de Mouhamadou Makhtar Cissé (…)’’.
Le journal explique que c’est aussitôt après son départ de la direction de la SENELEC que les problèmes ont refait surface, et cela, alors que les délestages étaient devenus un mauvais souvenir et que les états financiers étaient jugés bon.
C’est dans ce contexte que selon Libération West africa rating agency (Wara) a assigné la note ‘’A’’ à la SENELEC. Le journal parle d’une ‘’douche froide’’ pour les détracteurs de la société.
Quoi qu’il en soit, Le Soleil indique que ‘’les industriels craignent une perte de compétitivité’’, suite à la hausse du prix de l’électricité.
Le journal estime même qu’il pourrait connaître ‘’une baisse’’ en 2020. Le quotidien national informe en effet que ‘’le Président de la République a reçu en audience le Directeur général de Fieldstone, une société conseillère financière de la Commission économique des Nations Unies. Les échanges ont porté sur le financement d’actifs de la SENELEC pour faire baisser le prix de l’électricité’’.