Rien ne va plus entre la Direction générale de Dakar Dem Dikk. Le syndicat des travailleurs est encore monte au créneau pour informer de sa volonté d’ester en justice leur Directeur général, Me Moussa Diop pour fausses accusations. Ces contestataires accusent aussi, le DG d’avoir tiré des comptes Ipm de l’entreprise près de 100 millions de FCfa.
Les travailleurs de DDD envisagent de porter plainte leur Directeur général, Me Moussa Diop pour fausses accusations. Ils accusent ce dernier, de les avoir volé près de 100 millions de FCfa, tirés des comptes Ipm de l’entreprise. Le Directeur général, accuse-t-on, a fait un détournement d’objectif des fonds, destinés aux Ipm des travailleurs. « Une IPM est un compte autonome, coupé à la source des salaires. Me Diop a sorti l’argent des Ipm pour les utiliser à d’autres fins », a accusé le secrétaire général du syndicat des travailleurs de Dakar Dem Dikk, Mamadou Goudiaby.
Ainsi, sur la légalité du syndicat maison de l’entreprise, Me Diop avait soutenu que les responsables actuels ne sont plus légaux. Répondant à cette accusation du DG, le syndicaliste Mamadou Goudiaby précise que cette appréciation devrait venir de juridiction compétente et non de leur Directeur général. « S’il dit que nous sommes illégaux, c’est la justice qui doit le déterminer. Nous avons été voir la direction générale pour nous assister à la tenue de l’élection de renouvellement. Mais, elle n’a pas réagi depuis lors », a expliqué le syndicaliste au micro de Sud FM.
Sur ce, le syndicaliste promet de servir en même temps, une citation interpellative à Me Diop pour l’avoir accusé de placer comme comptable son fils dans une des directions de l’entreprise. « Me Diop en recevoir cette citation va fuir et je vais vous convoquer à nouveau pour lire sa réponse. Et vous aller voir », promet-il.
Nouvellement nommé à la tête de l’entreprise Dakar Dem Dikk, Me Diop avait dit aux travailleurs qu’il ne va pas payer une dette de 300 millions de FCfa due aux pharmacies. Nous avons toujours, gardé les états des dépenses. Nous, travailleurs, insiste-t-il, vont le poursuivre. Puisqu’il a créé d’autres dettes.