Dakarmidi-Nos contempteurs nous chahutent sur ce terrain depuis l’avènement de notre leader Macky Sall à la Magistrature Suprême en 2012. El Hadj Hamidou Kassé vient de leur donner raison, par son intervention sur le plateau de TV5 Monde dans l’affaire Petro Tim.
La communication est le tendon d’Achille de notre système. La maladresse de l’homme en charge de cette mission a, dans le dossier Petro Tim, pris subitement le contre-pieds de la ligne officielle jusqu’ici défendue. Et pour la participation de laquelle, il a été une voire la cheville ouvrière.
Que diantre lui est-il arrivé ? Premier collaborateur du président de la République, avec rang de ministre, dans le domaine de la communication, El Hadj Kassé était aux premières loges lors de la conférence du porte-parole du gouvernement, le ministre Ndèye Tické Ndiaye, pour apporter la première riposte aux révélations de BBC.
Son changement d’attitude est à la fois dramatique et incompréhensible. Mais nous en permet de mesurer dans sa juste dimension et surtout d’identifier le responsable de nos lacunes en com’. Celles-là qui font notamment que même défendre le bilan de notre président et ses réalisations, ô combien nombreuses et déterminantes dans la vie des Sénégalais, sa fasse avec peine, si elle n’est pas tout bonnement raté.
Professeur de communication, ancien journaliste, El Hadj Kassé dresse un profil respectable. L’épreuve des faits nous laisse l’impression, aujourd’hui comme avant, d’avoir plus un théoricien de la matière qu’un praticien, en tout cas efficace et convaincant. Il a même oublié que le silence peut être une des règles élémentaires dans ce domaine. Ne dit-on pas qu’il est d’or si la parole est d’argent ?
Notre président ne mérite pas ça
Naturellement, sa maladresse nous porte préjudice et soulève moult questions. Est-ce juste une erreur dans sa volonté d’éteindre un feu ? Porte-t-il juste le titre de ministre conseiller en communication du président, récompensé au titre de vieux compagnon de ce dernier, sans être détenteur d’un quelconque pouvoir ?
Nous n’osons pas penser, un seul instant, que sa maladresse peut avoir été guidée par d’autres raisons. Par exemple cet opportunisme dont certains parmi nous, hélas malheureusement, font montre en réglant des comptes. Ce qui n’a d’utilité que de saper notre solidarité. Notre président n’en a pas besoin et ne le mérite pas. Car in fine, c’est à lui qu’on fait mal, comme l’opposition et d’autres cercles s’y mettent.
Sur ce dernier aspect, nous reviendrons d’ailleurs très bientôt, car nous savons qui ils y sont. Et ils savent que nous savons…
Oumar Sow
Conseiller spécial du président
Chargé des questions de jeunesse