L’annonce de la mort d’un individu des suites de ses blessures après avoir été immolé par son épouse est l’un des sujets en exergue dans la livraison de ce jeudi 8 novembre 2018 de la presse quotidienne, également alimentée par la politique avec la perspective de la prochaine présidentielle de février 2019.
« Colère et rancœur », affiche par exemple Enquête au sujet de la mort de Khadim Ndiaye qui n’a pas survécu à ses blessures après avoir été immolé par son épouse, un drame conjugal qui a ému plus d’un Sénégalais.
Le défunt, « inhumé hier à Yoff, laisse derrière lui une famille meurtrie et incrédule qui se pose de nombreuses questions », souligne le quotidien Enquête. Il ajoute : « Sa femme Aïda Mbacké est la fille de Serigne Babacar Mbacké Moukabaro ; elle a donné naissance à un garçon, mardi ».
« L’arrestation de la meurtrière (…) différée suite à con accouchement par césarienne », souligne également Vox Populi, selon lequel les gendarmes continuent de faire « le pied de grue à la clinique » où elle a été internée.
L’enquête ouverte dans cette affaire « vise désormais l’assassinat », annonce LIbération, L’Observateur rapportant que la mise en cause, décrite comme « très affectée » par cette affaire, bénéficie du soutien d’un psychologue.
Selon L’Observateur, tout est parti d’une plaisanterie de l’époux laissant croire qu’il comptait convoler en secondes noces. Il s’en est suivi de la part de l’épouse des menaces d’attentat à la vie de son mari.
Une dispute plus tard, elle a aspergé d’un liquide inflammable différents endroits de la maison, à l’insu de son époux, resté dans la chambre, avant de mettre le feu à l’appartement, rapporte le même journal.
Un drame qui a amené Sud Quotidien à recourir au sociologue Djiby Diakhaté pour un éclairage sur la « recrudescence des violences liées à la polygamie ». L’avis du spécialiste étant que les règles de la polygamie, « surtout en milieu urbain », ne sont plus respectées par les époux, d’où les rivalités entre femmes d’un même ménage.
Certains quotidiens, reléguant ce sujet au second plan, s’intéressent plutôt à la politique et à la prochaine présidentielle, à l’image de L’As. L’ancien président Abdoulaye Wade « bénit » la candidature de l’architecte Pierre Goudiany Atépa à cette compétition électorale, signale ce quotidien.
« Si vous êtes élu président, ce sera aussi mon fils qui aura été élu. Je ne peux donc que vous souhaiter succès dans cette bataille », a dit Me Wade à l’endroit de Pierre Goudiaby, selon des déclarations rapportées par le journal à sa Une.
« Wade souhaite bon vent à Atépa », signale de son côté Walfquotidien, ajoutant que l’ancien président, « dans une réponse très diplomatique », fait savoir à Atépa qu’il n’est pas prêt à soutenir sa candidature au détriment de celle de son fils ; Karim Wade.
La question de l’indépendance de la justice occupe d’autres journaux dont Le Témoin quotidien, qui rapporte que l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) « exige la réduction des pouvoirs du parquet ».
« L’âge de la polémique », affiche à propos le journal Le Quotidien, Ce journal renseigne que la « sempiternelle question de l’indépendance de l’indépendance de la justice était au cœur » d’une rencontre de la Ligue sénégalaises des droits de l’homme (LSDH).
« Société civile, magistrats et avocats, tous à travers leurs organisations, ont exprimé la nécessité d’aller vers des réformes profondes dans ce secteur », relève Le Quotidien.
Tribune ouvre sur la question de la dette au Sénégal, à partir des analyses de l’économiste Thierno Diop, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, qui juge « injustifiée » l’explosion de la dette du Sénégal.
Le Soleil, comme pour lui répondre, annonce un nouveau compact de 314 milliards du Millénium Challenge Corporation (MCC) pour le Sénégal, une information rendue publique par l’ambassade des Etats-Unis.
Le MCC est une initiative de l’administration américaine qui consiste en un partenariat avec les pays pouvant se prévaloir de « performances » dans les domaines tels que la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, la création d’un environnement favorable à l’initiative privée et l’engagement de l’Etat à faire des investissements conséquents dans le secteur social.
Le MCC, par le biais du Millenium Challenge Account (MCA), met à disposition des fonds destinés à accélérer la croissance en vue de réduire la pauvreté par le biais de la croissance économique.
La rédaction
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