Dakarmidi – Karim Benzema cité dans une histoire d’enlèvement. En effet, alors qu’il était présent à Paris le 7 octobre dernier pour assister au match PSG-OL (5-0), plusieurs de ses proches auraient eu maille à partir, après le match, devant un bar à chicha du XIIIe arrondissement, au point que l’un d’entre eux, Ken Léo D’Souza, a déposé une plainte le lendemain au commissariat de Nanterre pour « tentative d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, violence n’ayant entraîné aucune incapacité de travail ».
Plainte qui a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « tentative d’extorsion », révèle Mediapart. La réponse du côté de l’attaquant du Real Madrid n’a pas tardé. Benzema a utilisé son compte Twitter pour démonter les accusations qui pourraient peser sur lui. Non sans lancer une interrogation aux allures de pique. “Un proche de Benzema touche le bras de De Souza, c’est un enlèvement » « De Souza est roué de coups, il n’a aucun jour d’ITT » « De Souza dit que Benzema était dans le Van, thèse écartée par les enquêteurs » Ce monde est-il sérieux ? #FautArreter #Givemeabreak #CTrop pfff “, a-t-il posté sur son compte Twitter visité par Senego.
Karim Benzema ?@Benzema « Un proche de Benzema touche le bras de De Souza, c’est un enlevement » « De Souza est roué de coups, il n’a aucun jour d’ITT » « De Souza dit que Benzema était dans le Van, thèse écartée par les enquêteurs » Ce monde est-il sérieux ? #FautArreter #Givemeabreak #CTrop pfff ???? 21:13 – 18 oct. 2018 8 485 6 112 personnes parlent à ce sujet Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité D’Souza, 33 ans, affirme avoir été agressé physiquement et avoir fait l’objet d’une tentative d’enlèvement de la part d’un ami d’enfance de l’attaquant du Real Madrid, Smaïne Tabennehas, en présence du chauffeur attitré de Benzema lorsqu’il est à Paris et de Yamna Aghrib, sa chargée de communication et marketing. “Un guet-apens qui lui aurait été tendu par « un ami commun à Benzema et D’Souza », lequel avait invité ce dernier à le rejoindre dans cet établissement d’où ils devaient s’entretenir avec le joueur via FaceTime.
Entretien qui n’a finalement jamais eu lieu. Pour Tabennehas, Aghrib et le chauffeur, interrogés par le journal en ligne, si la rencontre a bien existé avec D’Souza, elle n’a donné lieu à aucune violence de leur part. Au contraire, Tabennehas affirme que le plaignant s’est « mis au sol » tout seul” rapporte nos confrère de L’Equipe visité par Senego. Selon Mediapart, D’Souza estime que cette agression est la conséquence d’un litige qui l’oppose à Karim Benzema depuis juillet dernier. L’ancien Lyonnais, qui employait D’Souza comme un assistant pour diverses opérations (il lui a organisé des séjours de vacances et aurait même discuté d’un transfert de Benzema avec l’AC Milan, ce que le joueur lui a par la suite reproché), lui aurait en effet confié une mission de confiance le 23 juillet.
Celle-ci ne se serait pas terminée comme convenu. “Chargé de convoyer depuis le Maroc vers la France une somme de 50 000 euros, fruit d’une prestation effectuée par l’avant-centre au bénéfice d’un sponsor, D’Souza n’aurait pas remis cet argent au joueur. Il a expliqué aux enquêteurs que les 50 000 euros ont été saisis par les douaniers marocains à l’aéroport de Marrakech. Le clan Benzema, qui aurait en sa possession, selon Mediapart, une quittance de paiement auprès des douanes marocaines, pense, de son côté, que le convoyeur a conservé l’argent, d’autant qu’après ces faits, il se serait montré plus distant avec le joueur.
D’où cette tentative présumée de règlement de comptes dans la nuit parisienne, avant que Tabennehas et Aghrib ne retrouvent le joueur quelques minutes plus tard dans sa suite du Royal Monceau”, lit-on dans le papier du site spécialisé. L’avocat de Karim Benzema, Me Sylvain Cormier, sollicité par Mediapart, dénonce les «mensonges» de Léo D’Souza pour «couvrir ses turpitudes». L’enquête préliminaire suit son cours. Pour l’instant, aucun juge d’instruction n’a encore été nommé sur ce dossier et seul Léo D’Souza a été entendu par la police.